Skip to main content

Améliorer les soins grâce aux données probantes

Symptômes comportementaux de la démence

Soins des patients dans les hôpitaux et des résidents dans les maisons de soins de longue durée

Cliquez ci-dessous pour voir une liste de brefs énoncés de qualité et déroulez la page pour plus de détails.​​


Les normes de qualité sont un ensemble d'énoncés consis conçus pour aides les professionelles et professionels de la santé à savoir facilement et rapidement quels soins ils doivent fournir, compte tenu des meilleures preuves qui soient.​

Consultez ci-dessous les énoncés de qualité et cliquez pour en savoir plus.


Énoncé de qualité 1 : Évaluation complète
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité reçoivent une évaluation interprofessionnelle complète lorsque les symptômes sont décelés pour la première fois et après chaque transition en matière de soins.


Énoncé de qualité 2 : Plan de soins individualisés
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité ont un plan de soins individualisés qui est élaboré, mis en place, révisé périodiquement avec le personnel soignant et accepté par les subrogés. La révision et la mise à jour en continu des plans de soins comprennent la documentation des symptômes comportementaux et les réactions lors des interventions.


Énoncé de qualité 3 : Interventions non pharmacologiques individualisées
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité reçoivent des interventions non pharmacologiques adaptées à leurs besoins, à leurs symptômes et à leurs préférences spécifiques, comme indiqué dans leur plan de soins individualisés.


Énoncé de qualité 4 : Indications pour les médicaments psychotropes
Les gens souffrant de démence reçoivent des médicaments psychotropes aidant à atténuer leur agitation ou leur agressivité seulement lorsqu’ils représentent un danger pour eux-mêmes ou les autres, ou s’ils sont en état de détresse grave.


Énoncé de qualité 5 : Dosage et surveillance de médicaments psychotropes
Les gens souffrant de démence à qui on prescrit des médicaments psychotropes pour aider à atténuer les symptômes d’agitation ou d’agressivité sont démarés sur de faibles doses qui sont augmentées graduellement jusqu’à ce qu’on obtienne la dose minimum efficace pour chaque patient à l’intérieur de la plage appropriée. Les symptômes ciblés pour l’utilisation de médicaments psychotropes sont surveillés et documentés.


Énoncé de qualité 6 : Changements de médicaments psychotropes
Les gens souffrant de démence à qui on prescrit des médicaments psychotropes pour aider à atténuer les symptômes d’agitation ou d’agressivité ont leur médication interrompu et passent à un autre médicament psychotrope si les symptômes ne s’atténuent pas après une période maximale de 8 semaines. Les médicaments inefficaces sont retirés afin d’éviter la polypharmacie. Les raisons pour les changements de médicament et la considération d’autres médicaments psychotropes sont documentées.


Énoncé de qualité 7 : Révision des médicaments pour la réduction de la dose ou l’arrêt de la médication
Les gens souffrant de démence à qui on prescrit des médicaments psychotropes pour aider à atténuer les symptômes d’agitation ou d’agressivité font l’objet d’une révision des médicaments périodique et documentée afin d’envisager la réduction de la dose ou l’arrêt de la médication.


Énoncé de qualité 8 : Contentions mécaniques
Les gens souffrant de démence ne doivent pas être retenus à l’aide de contentions mécaniques afin de gérer leur agitation ou leur agressivité.


Énoncé de qualité 9 : Consentement informé
On présente les risques et les avantages des options de traitement aux gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité et on obtient le consentement informé qui est documenté avant l’administration du traitement. Si une personne souffrant de démence est incapable de fournir son consentement pour le traitement proposé, le consentement informé est fourni par le subrogé.


Énoncé de qualité 10 : Équipe interprofessionnelle de soins spécialisés
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité ont accès aux services d’une équipe interprofessionnelle offrant des soins spécialisés pour traiter leurs symptômes comportementaux et psychologiques de la démence.


Énoncé de qualité 11 : Formation et éducation des fournisseurs de soins
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité reçoivent des soins de fournisseurs de soins ayant reçu la formation et l’éducation nécessaires pour l’évaluation et la gestion de la démence et de ses symptômes comportementaux.


Énoncé de qualité 12 : Formation et éducation du personnel soignant
Le personnel soignant des gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité ont accès à une formation et à une éducation complètes sur la démence et les symptômes comportementaux connexes. Cette formation et cette éducation comprennent des stratégies de gestion qui sont alignées avec les plans de soins des gens touchés.


Énoncé de qualité 13 : Environnement de soins adéquat
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité dont les symptômes comportementaux ont été traités avec succès sont placés dans un environnement de soins adéquat dès que possible.


Énoncé de qualité 14 : Transitions en matière de soins
Les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité qui font une transition vers un nouvel environnement ont accès à une équipe ou un fournisseur de soins responsable de la coordination et de la communication. Cette équipe ou ce fournisseur de soins garantit la transmission de renseignements complets et exacts à la famille, au personnel soignant et aux fournisseurs de soins destinataires avant la transition.

9

Consentement informé

On présente les risques et les avantages des options de traitement aux gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité et on obtient le consentement informé qui est documenté avant l’administration du traitement. Si une personne souffrant de démence est incapable de fournir son consentement pour le traitement proposé, le consentement informé est fourni par le subrogé.


Selon la Loi de 1996 sur le consentement aux soins de santé17, les fournisseurs de soins doivent obtenir le consentement capable, informé et volontaire avant de commencer un traitement. De plus, les gens souffrant de démence peuvent faire l’objet d’une évaluation de leur capacité de prise de décision. S’il est établi qu’ils sont incapables de prendre des décisions quant à leur traitement proposé, on peut nommer un subrogé; tel que décrit dans la Loi de 1992 sur la prise de décisions au nom d’autrui.18 On peut commencer le traitement sans consentement en cas de situation d’urgence où les gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité représentent un danger de blessures pour eux-mêmes ou les autres ou s’ils sont en état de souffrance grave. Selon la loi, le « traitement peut continuer aussi longtemps que raisonnablement nécessaire » pour obtenir le consentement du subrogé ou de la personne souffrant de démence si elle récupère sa capacité de prise de décision.19 Dans tous les cas, le fournisseur de soins doit documenter le motif du traitement et les valeurs et désirs du patient doivent toujours être considérés lors de la prise d’une décision médicale.

Pour les patients

Aucun changement ne doit être apporté à vos traitements avant que vous ayez reçu tous les renseignements sur leurs avantages et leurs dangers et accepté ces changements. Dans de très rares circonstances où quelqu’un est à risque de danger, il est possible que vous soyez traité d’abord et que vous receviez ensuite l’information dès que possible.


Pour les cliniciens

Fournir l’information nécessaire et discuter des risques et des avantages des différentes options de traitement avec les patients, le personnel soignant ou les subrogés. Toujours obtenir et documenter le consentement informé avant de commencer ou de cesser un traitement. Si une personne est incapable de fournir son consentement, on doit obtenir le consentement du subrogé.


Pour les services de santé

S’assurer que toute l’information importante sur la capacité de consentement des gens et des subrogés (le cas échéant) est documentée et accessible dans les hôpitaux et les maisons de soins de longue durée.

Indicateur de processus

Pourcentage des gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité qui reçoivent un traitement médical dont le consentement informé (obtenu directement ou de la part du subrogé) est documenté avant le début du traitement

  • Dénominateur : nombre total de gens souffrant de démence et présentant des symptômes d’agitation ou d’agressivité qui reçoivent un traitement médical

  • Numérateur : nombre de gens du dénominateur dont le consentement informé (direct ou du subrogé) est documenté avant le début du traitement

  • Source de données : collecte de données locales

Incapable

Dans ce contexte, être incapable signifie qu’une personne n’est pas en mesure de prendre des décisions appropriées. La capacité est toujours considérée quant au traitement proposé nécessitant le consentement. La capacité d’une personne peut varier selon le traitement proposé et le moment du traitement. Une personne peut être capable pour certains traitements proposés, mais incapable pour d’autres. De la même façon, la capacité peut être présente pour un traitement proposé à un certain moment, mais absent à un autre moment.


Aidez-nous à améliorer le système de santé pour tous les Ontariens

PARTICIPEZ À NOTRE PROGRAMME DE CONSULTATION DES PATIENTS, DES FAMILLES ET DU PUBLIC

Les patients, les familles et le public jouent un rôle essentiel dans le processus d’amélioration de la qualité des soins de santé


Man smiling

ABONNEZ-VOUS À NOTRE BULLETIN

La qualité des soins pour tous les Ontariens vous tient à cœur? Tenez-vous au courant de nos nouveaux programmes, rapports et infos

Health Quality Connect - Health Quality Ontario's newsletter - on an iPad and a cell phone