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Soins de longue durée

SOINS DE LONGUE DURÉE : Résumé à l'intention des responsables, des employés, des résidents et des familles
Hôpitaux Soins de santé de longue durée Soins à domicile Soins primaire
Résumés sectoriels
  • Thème
  • Faits importants
  • Questions à se poser
  • 1.Temps
    d'attente pour
    les SLD
    (section 2.4)
    • Malgré une hausse importante du nombre de lits de SLD il y a plusieurs années, les temps d’attente pour un placement dans un foyer de SLD sont encore trop élevés. Le temps d’attente médian est de 3,5 mois (103 jours), soit près de trois fois plus qu’au printemps 2005. Pour les personnes qui attendent chez elles, l’attente est de plus de cinq mois; pour celles qui attendent à l’hôpital, elle est d’un peu moins de deux mois. Les attentes à l’hôpital contribuent au problème des lits ANS.
    • Seulement quatre personnes sur 10 qui attendent d’être placées dans un foyer de SLD sont placées dans le foyer qu’ils ont choisi en premier dès la première fois.
    • Plus d’une personne sur cinq placées dans un foyer de SLD n’a pas de besoins élevés ou très élevés. Ces personnes pourraient être soignées ailleurs (soins à domicile ou logements supervisés).

    • Quelles autres solutions aux foyers de SLD doivent-ils envisager ou établir pour les personnes qui n’ont pas besoin de la gamme complète de leurs services? Davantage de soins à domicile? Des logements supervisés ou avec services de soutien?
    • Y a-t-il des engorgements qui retardent l’admission dans les foyers de SLD? Comment peut-on modifier les processus d’admission pour en améliorer l’efficacité?
    • Y a-t-il des foyers de SLD comportant de longues listes d’attente qu’on choisit en premier parce qu’ils servent des groupes culturels, ethniques ou linguistiques particuliers, ou parce qu’ils sont spécialisés dans le traitement de certaines maladies? Si oui, est-il possible de redéployer les ressources des foyers de SLD dans notre région pour mieux servir ces groupes?

  • 2.Chutes
    (section 4.5)
  • Les chutes sont fréquentes et les taux n’ont pas beaucoup évolué ces dernières années :

    • Un résident sur sept a fait une chute au cours du mois précédent.
    • Il n’y a pas eu de grands changements dans le taux des visites aux urgences ou des hospitalisations en raison de chutes. Il y a environ trois hospitalisations pour chute pour 100 résidents chaque année.
    • Évaluons-nous la cause de chaque chute? Évaluons-nous les risques régulièrement? Ces évaluations sont-elles actualisées?
    • Vérifions-nous si les lieux sont encombrés, mal éclairés ou s’ils comportent d’autres dangers? Évitons-nous les moyens de contention physique, qui peuvent causer des chutes?
    • Encourageons-nous l’utilisation d’appareils fonctionnels (marcheurs), des protecteurs de hanche et offrons-nous ces appareils aux personnes à risque élevé, ainsi que des programmes d’exercice pour que les gens deviennent plus forts et améliorent leur équilibre?
    • Évitons-nous les médicaments qui donnent des vertiges aux résidents ou les désorientent (voir le point 6 ci-dessous)? Si un résident prend ces médicaments, avons-nous envisagé des solutions plus sûres?
    • Les résidents reçoivent-ils de l’aide rapidement lorsqu’ils veulent aller aux toilettes?

  • 3.Plaies de
    pression
    (section 4.5)
    • Un résident sur 36 développe une nouvelle plaie de pression grave au cours d’une période de trois mois, ce qui correspond à environ un résident sur neuf par an. L’Ontario peut essayer d’enregistrer un taux plus près de zéro.

    • Évaluons-nous les risques de plaie de pression régulièrement pour tous les résidents?
    • Enseignons-nous à tous les employés les protocoles de prévention (faire des dépistages précoces, déplacer les résidents immobiles régulièrement et techniques appropriées pour éviter les plaies lorsqu’on déplace un résident)?
    • Offrons-nous des coussins ou des matelas spéciaux pour les résidents à risque élevé?
    • Avons-nous établi des protocoles normalisés approuvés par tous les médecins pour le traitement des plaies de pression?

  • 4.Incontinence
    (section 3.4)
    • 21 % des résidents constatent que leur problème d’incontinence s’est aggravé au cours des trois derniers mois.

    • Aide-t-on les résidents en leur enseignant des exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien ou des protocoles pour « aller aux toilettes à heures fixes » pour éviter l’incontinence?
    • Les résidents reçoivent-ils de l’aide rapidement lorsqu’ils veulent aller aux toilettes?
    • Les résidents savent-ils que certains aliments ou boissons (caféine) peuvent aggraver l’incontinence?

  • 5. Visites aux
    urgences
    évitables
    (section 6.3)
    • Les visites aux urgences évitables sont fréquentes chez les résidents des foyers de SLD. La situation n’a pas beaucoup évolué dans ce domaine ces sept dernières années.
    • Au cours des sept dernières années, le taux de visites aux urgences par les foyers de SLD s’est amélioré continuellement pour les soins peu urgents. C’est une bonne nouvelle, mais il y a encore des progrès à faire.

    • Quelle formation ou quel soutien le personnel doit-il recevoir pour apprendre à gérer les petites urgences afin d’éviter que les résidences n’aillent aux urgences?
    • Avons-nous envisagé d’employer des infirmières et infirmiers praticiens, le service télémédecine ou des calendriers mieux organisés pour les médecins afin d’améliorer la disponibilité des personnes aptes à évaluer les urgences mineures à l’intérieur du foyer?
    • Les familles sont-elles conscientes des risques éventuels associés aux visites aux urgences (confusion et infections nosocomiales)?

  • 6. Innocuité des
    médicaments
    (section 4.4)
    • L’utilisation de médicaments à éviter chez les personnes âgées diminue graduellement. Cependant, environ un résident de foyer de SLD sur cinq prend encore ce genre de médicaments.
    • Peu après son admission dans un foyer de SLD, un résident sur six reçoit un médicament antipsychotique qu’il ne prenait pas auparavant (prescrit par le médecin du foyer et non par le médecin de famille). Un résident sur quatre reçoit un nouveau anxiolytique ou somnifère. Il n’y a pas eu de grands changements au cours des trois dernières années. Ces médicaments comportent de nombreux risques et devraient être évités dans la mesure possible.

    • Pourquoi les gens commencent-ils à prendre des somnifères lorsqu’ils sont admis dans un foyer de SLD? A-t-on essayé d’autres solutions pour traiter l’insomnie (éviter la caféine, réduire les bruits, adopter des heures de coucher régulières, éviter les longues siestes et gérer la dépression sous-jacente)?
    • Les médecins et le personnel connaissent-ils les médicaments à éviter chez les personnes âgées? Doit-on éliminer certains médicaments de la liste?
    • Le pharmacien procède-t-il à des examens réguliers et détaillés des médicaments de concert avec les familles et le personnel?
    • Avons-nous essayé des méthodes non médicamenteuses pour traiter les problèmes de comportement comme les agressions (voir le point 8 ci-dessous)?
    • Avons-nous un DSE pour mieux surveiller les médicaments et prévenir les effets secondaires

  • 7. Problèmes de
    comportement
    (section 4.5)
    • Près d’un résident de foyer de SLD sur six a été maîtrisé physiquement au cours des trois mois précédents. Un grand nombre de foyers de SLD adoptent des politiques de zéro utilisation de moyens de contention et certains pays affichent des taux inférieurs à ceux de l’Ontario.

    • Informons-nous le personnel et les familles favorables aux moyens de contention sur les dangers que ces derniers représentent (chutes, plaies de pression et asphyxie)?
    • Pour les personnes qui ont tendance à errer, avons-nous envisagé d’autres solutions que les moyens de contention, par exemple, des alarmes de lit et de porte?

  • 8. Behavioural issues (see section 4.5)
    • On a constaté une détérioration du comportement chez 14 % de résidents des foyers de SLD (agression ou errance) au cours des trois derniers mois.

    • Le personnel a-t-il suivi une formation en techniques de communication et de désescalation des conflits pour éviter les frustrations (contact visuel et questions à une phrase)?
    • Pouvons-nous communiquer dans la langue de nos résidents?
    • Le personnel a-t-il réfléchi au fait que ce comportement est attribuable à un problème de santé existant ou nouveau? À l’inconfort ou à la crainte? Lorsque les causes de comportement perturbateur sont déterminées, les solutions sont-elles intégrées aux plans de soins?

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