Les hôpitaux de l’Ontario se sont engagés à faire preuve de transparence et à rendre des comptes en divulguant les données sur les indicateurs de sécurité des patients. Dans le présent site, vous pouvez examiner les résultats relatifs aux indicateurs de sécurité des patients pour plus de 200 hôpitaux de l’Ontario.
Qualité des services de santé Ontario (QSSO) divulgue actuellement des données sur neuf indicateurs de sécurité des patients pour chaque hôpital. Ces indicateurs portent sur les infections nosocomiales, le respect des mesures d’hygiène des mains chez les travailleurs de la santé et l’utilisation de la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire.
Pour trouver les résultats d’un hôpital particulier, utilisez les onglets situés à gauche de cette page pour faire une recherche par le nom ou l’emplacement d’un hôpital. Vous pouvez également consulter les résultats par réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) et selon le genre d’hôpital.
« Déclaration facultative » signifient que l’hôpital n’est pas tenu de déclarer les données concernant un indicateur particulier. Les données sont déclarées uniquement pour les hôpitaux admissibles (p. ex., ceux qui ont une unité de soins intensifs pour les IACD et les PAV ou ceux qui pratiquent des arthroplasties de la hanche ou du genou pour la prévention des IPO).
Pour en apprendre davantage sur les indicateurs de sécurité des patients et savoir comment utiliser ces résultats, veuillez consulter la page Guide de divulgation publique concernant la sécurité des patients.
Plus de renseignements sur ces indicateurs
Qu’est-ce que le C. difficile? le C. difficile est une bactérie qui vit dans l’intestin et fait partie de la flore intestinale normale, sans causer de dommages, ou il peut causer une infection (diarrhée, fièvre, douleurs abdominales). L’infection peut se produire quand une personne prend des antibiotiques qui peuvent perturber l’équilibre normal de l’intestin et provoquer une infection associée à Clostridium difficile (IACD). Les effets des IACD sont en général légers, mais ils peuvent parfois être graves. Les symptômes peuvent comprendre une diarrhée légère ou grave, une forte fièvre, des crampes abdominales, des douleurs abdominales et la déshydratation. Dans les cas graves, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire; dans les cas extrêmes, les IACD peuvent être mortelles.
Quels sont les facteurs de risque? Certaines personnes courent un risque plus élevé de contracter une IACD. Les facteurs qui accroissent ce risque comprennent les traitements antibiotiques reçus; les chirurgies intestinales; la chimiothérapie; une hospitalisation prolongée; un âge avancé; une affection débilitante ou une pathologie sous-jacente grave. Dans le cas du C. difficile, on pense que la consommation excessive ou inappropriée de certains types d’antibiotiques a joué un rôle dans l’augmentation de la toxicité de la bactérie.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections associées à Clostridium difficile s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre : Voici quelques choses simples que vous pouvez faire pour aider :
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce que le SARM? Staphylococcus aureus est un type de bactérie qui vit sur la peau et dans les muqueuses de personnes en santé. À l’occasion, il peut causer une infection. Lorsque le S. aureusrésiste à certains antibiotiques, on l’appelle Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, ou SARM. Le SARM peut se trouver sur la peau ou dans les muqueuses d’une personne (p. ex., celles du nez) sans causer de dommages (c’est ce qu’on appelle la colonisation) ou il peut entrer dans le corps par des ouvertures artificielles (p. ex., lésions, lignes intraveineuses) et provoquer des infections comme une infection de la circulation sanguine ou bactériémie. Les infections à SARM peuvent être difficiles à traiter parce que les bactéries sont résistantes à certains antibiotiques.
Quels sont les facteurs de risque?Les facteurs de risque associés au SARM comprennent les procédures effractives, un traitement antérieur aux antibiotiques, un séjour prolongé à l’hôpital ou dans une unité de soins intensifs ou de soins aux brûlés, une infection de plaie opératoire et le contact avec une personne affectée par le SARM. Celui-ci peut également se transmettre de la mère à l’enfant pendant l’allaitement.
Pourquoi cette mesure est-elle importante?L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections à SARM s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre : Voici quelques choses simples que vous pouvez faire pour aider :
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce qu’un ERV? Les entérocoques sont des bactéries qui vivent dans l’intestin de la plupart des gens et ne causent généralement pas de dommages. L’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) est une souche de l’entérocoque qui résiste à l’antibiotique vancomycine. Il peut vivre dans l’intestin d’une personne sans causer de dommages (c’est ce qu’on appelle la colonisation) ou entrer dans le corps par des ouvertures artificielles (p. ex., lésions, lignes intraveineuses) et provoquer des infections comme une infection de la circulation sanguine ou bactériémie. Les infections à ERV peuvent être difficiles à traiter parce que les bactéries sont résistantes à certains antibiotiques.
Quels sont les facteurs de risque? Les facteurs de risque associés à l’ERV comprennent la gravité de la maladie sous-jacente, la présence d’instruments invasifs, une colonisation à ERV, l’utilisation d’antibiotiques et la durée de l’hospitalisation.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections à ERV s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre : Voici quelques choses simples que vous pouvez faire pour aider :
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce qu’une ICC? Un cathéter veineux central (ou ligne de perfusion centrale) est mise en place dans une veine et donne accès aux grands vaisseaux sanguins (p. ex., aorte, artères pulmonaires). Une ligne intraveineuse ordinaire n’est pas considérée comme un cathéter central. Ces cathéters sont insérés par une ouverture artificielle dans la peau, ce qui facilite l’entrée de bactéries dans le corps. Une infection par cathéter central (ICC) se produit lorsque les bactéries pénètrent dans le cathéter et se répandent dans le sang, causant une infection.
Quels sont les facteurs de risque? Quiconque ayant un cathéter central peut être infecté. Le risque est plus élevé si vous êtes dans une unité de soins intensifs, souffrez d’une maladie sous-jacente grave ou êtes sérieusement affaibli, recevez un don de moelle osseuse ou entreprenez une chimiothérapie ou avez le cathéter pour une longue durée.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections par cathéter central s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre: Posez beaucoup de questions. Demandez pourquoi vous avez besoin du cathéter et où il sera placé. Informez-vous sur les mesures que l’hôpital prend pour réduire les risques d’infection. Évitez de toucher le cathéter ou le pansement.
Lavez-vous les mains souvent pendant au moins 15 secondes avec du savon et de l’eau courante ou avec du désinfectant pour les mains à base d’alcool, jusqu’à ce que les mains soient sèches. Lavez bien en particulier le bout des doigts, entre les doigts, le dos de la main et la base des pouces.
Une meilleure hygiène des mains constitue un moyen efficace de réduire la propagation des infections.
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce qu’une PAV? Les malades en phase critique peuvent avoir besoin d’un ventilateur pour respirer. Le cas échéant, des micro-organismes peuvent entrer dans les poumons des patients, provoquant une pneumonie, qu’on appelle pneumonie acquise sous ventilateur (PAV) ou pneumonie sous ventilation assistée (PVA). Comme la PAV est causée par des bactéries dans les poumons, elle est traitée au moyen d’antibiotiques.
Quels sont les facteurs de risque? Les facteurs de risque comprennent le fait de respirer au moyen d’un ventilateur depuis plus de 48 heures, une hospitalisation récente (dans les 90 derniers jours), le fait de demeurer dans une maison de soins infirmiers, la consommation récente d’antibiotiques (dans les 90 derniers jours) et le fait de subir une dialyse dans une clinique.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? L’évaluation, le contrôle et la divulgation des PAV s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre: Les familles des patients peuvent poser beaucoup de questions et notamment s’informer des précautions que prend l’hôpital pour prévenir les PAV.
Le lavage des mains doit être intégré dans les activités quotidiennes. Les hôpitaux affichent souvent des rappels ou des aide-mémoire sur les pratiques d’hygiène des mains à l’intention des fournisseurs de soins, des familles et des visiteurs. L’amélioration de l’hygiène des mains, par des lavages fréquents d’au moins 15 secondes avec du savon et de l’eau courante ou de désinfectant à base d’alcool, jusqu’à ce que les mains soient sèches, constitue un moyen efficace de réduire la propagation des infections.
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce que la prévention des infections des plaies opératoires? Les infections des plaies opératoires, qu’on appelle aussi infections du champ opératoire, surviennent quand des germes nuisibles pénètrent dans l’organisme d’un patient au niveau du champ opératoire. Elles peuvent être superficielles et ne toucher que la peau, mais elles peuvent aussi être plus graves et affecter les tissus sous-cutanés, y compris les organes. On peut prévenir les infections des plaies opératoires notamment en administrant aux patients des antibiotiques 0 à 60 minutes (pour les antibiotiques ordinaires) ou 0 à 120 minutes (pour l’antibiotique connu sous le nom de vancomycine) avant l’intervention chirurgicale. La plupart des infections sont traitées avec des antibiotiques. Une plaie infectée peut être rouverte et nettoyée.
Quels sont les facteurs de risque? Le risque de contracter une infection des plaies opératoires est plus élevé si vous êtes une personne âgée, avez un système immunitaire affaibli ou un autre problème de santé important comme le diabète, fumez, mangez mal (votre alimentation n’est pas suffisamment saine), souffrez d’une surcharge pondérale importante.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? L’évaluation, le contrôle et la divulgation des IPO s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre : Vous pouvez aider à prévenir les infections des plaies opératoires en faisant ce qui suit :
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
Qu’est-ce que le respect des mesures d’hygiène des mains? L’hygiène des mains désigne l’action de se laver ou de se désinfecter les mains. Les travailleurs de la santé respectent les mesures d’hygiène des mains lorsqu’ils suivent le protocole aux moments suivants : avant le premier contact avec un patient ou son environnement, avant une intervention aseptique (procédure qui devrait être exempte de germes), après un contact avec du liquide organique, et après le contact avec le patient ou son environnement. Seules les données sur les mesures prises avant le premier contact et après le contact avec un patient sont divulguées.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? Les bactéries qui causent des infections peuvent se transmettre d’un patient à un autre par les mains des travailleurs de la santé. Un programme complet d’hygiène des mains fait partie intégrante de tout programme efficace de prévention et de contrôle des infections. L’évaluation et le contrôle du respect des mesures d’hygiène des mains peuvent aider les hôpitaux à déterminer l’efficacité de leurs interventions de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Mesures à prendre: L’amélioration de l’hygiène des mains, par l’utilisation de savon et d’eau courante ou de désinfectant à base d’alcool, constitue un moyen efficace de réduire la propagation des infections.
L’hygiène des mains doit être intégrée dans les activités quotidiennes. Les hôpitaux affichent souvent des rappels ou des aide-mémoire sur les pratiques d’hygiène des mains à l’intention des fournisseurs de soins, des familles et des visiteurs.
De bonnes pratiques d’hygiène des mains consistent à se laver les mains souvent pendant au moins 15 secondes avec du savon et de l’eau courante ou avec du désinfectant pour les mains à base d’alcool, jusqu’à ce que les mains soient sèches. Bien laver en particulier le bout des doigts, entre les doigts, le dos de la main et la base des pouces.
Les patients devraient se laver ou se désinfecter les mains :
Les patients et leur famille peuvent jouer un rôle plus actif dans la promotion de bonnes pratiques d’hygiène des mains. Vous pouvez demander ou rappeler aux fournisseurs de soins de suivre le protocole d’hygiène des mains lorsqu’ils ont oublié ou négligé un des quatre moments de l’hygiène des mains.
Veuillez consulter la section sur les infections nosocomiales de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
De quoi s’agit-il? La liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire est un document d’une page qui traite quelque 26 des tâches les plus courantes (peut varier selon l’hôpital) que les équipes des salles d’opération exécutent pour assurer la sécurité des patients. Cet indicateur mesure le pourcentage de chirurgies où la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire a été utilisée.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? Élaborée par l’Institut canadien pour la sécurité des patients, la liste de vérification soutient les soins aux patients par la préparation professionnelle, la communication et le travail d’équipe. Il a été démontré que son utilisation continue réduit les taux de mortalité et les complications associées aux chirurgies.
Mesures à prendre : Les patients et les membres de leur famille peuvent discuter de la possibilité d’utiliser la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire avec le chirurgien. Imprimez une copie de la liste de vérification pour vous familiariser avec elle et demandez à un membre de l’équipe chirurgicale si elle sera utilisée dans votre cas. Répondez à toutes les questions que le personnel pourra vous poser, comme votre nom, votre date de naissance, vos allergies et d’autres renseignements sur la santé, dans le but de vous préparer à votre chirurgie et d’assurer votre sécurité.
Veuillez consulter la section sur les événements indésirables dans les hôpitaux de soins actifs de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.
What is HSMR? Le ratio normalisé de mortalité hospitalière (RNMH) compare le nombre réel de décès au nombre prévu de décès dans les hôpitaux de soins actifs. Des rajustements sont faits pour tenir compte de plusieurs facteurs comme l’âge, le sexe, le diagnostic et la catégorie d’admission, qui peuvent influer sur les taux de mortalité dans les hôpitaux.
Pourquoi cette mesure est-elle importante? Le RNMH est un outil d’évaluation important qui sert de point de départ aux hôpitaux afin d’évaluer les tendances en matière de mortalité, de déterminer des moyens d’apporter des améliorations et de faire le suivi des progrès réalisés.
Mesures à prendre: Lisez les fiches de renseignements et les documents d’information disponibles dans la page Ressources afin de vous familiariser avec les infections nosocomiales, la prévention des infections des plaies opératoires, les mesures d’hygiène des mains et la sécurité en chirurgie. Discutez des questions ou des préoccupations que vous pouvez avoir avec votre médecin. Posez beaucoup de questions et informez-vous sur les mesures que l’hôpital prend pour prévenir et réduire la mortalité.
Veuillez consulter la section sur la mortalité hospitalière de l’Observateur de la qualité pour d’autres idées d’amélioration.