La sécurité des patients concerne la gestion et la réduction des risques pour faire en sorte que les soins que les patients reçoivent soient les plus sûrs possible. Accroître la sécurité des patients signifie créer un milieu transparent où l’on est prêt à faire les changements nécessaires.
Malgré tous les efforts, des infections nosocomiales se produisent dans les établissements de santé modernes du monde entier. La prévention et le contrôle de ces infections sont une priorité pour l’Ontario et essentiels à la sécurité des patients.
Qualité des services de santé Ontario (QSSO) divulgue actuellement des données sur neuf indicateurs de sécurité des patients pour la province de l’Ontario. Ces indicateurs touchent les infections nosocomiales, la prévention des infections des plaies opératoires, le respect des mesures d’hygiène des mains chez les travailleurs de la santé et le respect de la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire.
Pour explorer les résultats relatifs à un indicateur de sécurité, cliquez sur l’onglet de l’indicateur en question au haut de la page.
Moyenne provinciale pour
01 août –
31 août 2016
Taux par 1 000 jours-patients :
0,22
Nombre de cas :
185
Description et valeur de l’indicateur
Il montre le nombre de nouveaux cas d’infection nosocomiale associée à Clostridium difficile (IACD), divisé par le nombre de jours-patients dans le mois en question, multiplié par 1 000. Les jours-patients désignent le nombre de jours passés à l’hôpital pour tous les patients. Le calcul de ce taux permet de prendre en compte le niveau d’activité de l’hôpital qui fluctue avec le temps et diffère d’un hôpital à l’autre. Le nombre de cas désigne le nombre de patients ayant une IACD nosocomiale pendant un mois civil.
Ce site Web énumère les hôpitaux où il y a eu flambée pendant la période de déclaration. On encourage le public à communiquer directement avec l’hôpital concerné pour obtenir des renseignements supplémentaires. On incite les hôpitaux à afficher sur leur site Web des renseignements informant le public de la flambée, des unités touchées et du moment où la flambée est terminée.
Le C. difficile est une bactérie qui vit dans l’intestin et fait partie de la flore intestinale normale, sans causer de dommages, ou il peut causer une infection (diarrhée, fièvre, douleurs abdominales). L’infection peut se produire quand une personne prend des antibiotiques qui peuvent perturber l’équilibre normal de l’intestin et provoquer une infection associée à Clostridium difficile (IACD). Les effets des IACD sont en général légers, mais ils peuvent parfois être graves. Les symptômes peuvent comprendre une diarrhée légère ou grave, une forte fièvre, des crampes abdominales, des douleurs abdominales et la déshydratation. Dans les cas graves, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire; dans les cas extrêmes, les IACD peuvent être mortelles.
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections associées à Clostridium difficile s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 avril –
30 juin 2016
Taux par 1 000 jours-patients :
0.016
Nombre de cas :
43
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre de nouveaux cas de bactériémie à SARM (infection de la circulation sanguine), divisé par le nombre de jours-patients dans le mois en question, multiplié par 1 000. Les jours-patients désignent le nombre de jours passés à l’hôpital pour tous les patients. Le calcul de ce taux permet de prendre en compte le niveau d’activité de l’hôpital qui fluctue avec le temps et diffère d’un hôpital à l’autre. Le nombre de cas désigne le nombre de patients ayant une infection nosocomiale à SARM pendant la période de déclaration.
Staphylococcus aureus est un type de bactérie qui vit sur la peau et dans les muqueuses de personnes en santé. Lorsque le S. aureus résiste à certains antibiotiques, on l’appelle Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, ou SARM. Le SARM peut se trouver sur la peau ou dans les muqueuses d’une personne (p. ex., celles du nez) sans causer de dommages (c’est ce qu’on appelle la colonisation) ou il peut entrer dans le corps par des ouvertures artificielles (p. ex., lésions, lignes intraveineuses) et provoquer des infections comme une infection de la circulation sanguine ou bactériémie. Les infections à SARM peuvent être difficiles à traiter parce que les bactéries sont résistantes à certains antibiotiques.
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections à SARM s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 avril –
30 juin 2016
Taux par 1 000 jours-patients :
0.007
Nombre de cas :
19
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre de nouveaux cas de bactériémie à entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), divisé par le nombre de jours-patients dans le mois en question, multiplié par 1 000. Les jours-patients désignent le nombre de jours passés à l’hôpital pour tous les patients. Le calcul de ce taux permet de prendre en compte le niveau d’activité de l’hôpital qui fluctue avec le temps et diffère d’un hôpital à l’autre. Le nombre de cas désigne le nombre de patients ayant une infection nosocomiale à ERV pendant la période de déclaration.
Les entérocoques sont des bactéries qui vivent dans l’intestin de la plupart des gens et ne causent généralement pas de dommages. L’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) est une souche de l’entérocoque qui résiste à l’antibiotique vancomycine. Il peut vivre dans l’intestin d’une personne sans causer de dommages (c’est ce qu’on appelle la colonisation) ou entrer dans le corps par des ouvertures artificielles (p. ex., lésions, lignes intraveineuses) et provoquer des infections comme une infection de la circulation sanguine. Les infections à ERV peuvent être difficiles à traiter parce que les bactéries sont résistantes à certains antibiotiques.
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections à ERV s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 avril –
30 juin 2016
Taux d'incidence pour 1 000 journées de cathéter veineux central :
0.33
Nombre de cas :
25
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre total de nouveaux cas d’infection par cathéter central (ICC) chez les patients de l’unité des soins intensifs (USI) ayant un cathéter central depuis au moins 48 heures, divisé par le nombre de jours-cathéter central dans la période de déclaration, multiplié par 1 000. Les jours-cathéter central désignent le nombre de jours pendant lesquels tous les patients de l’USI de 18 ans et plus ont eu un cathéter central. Le nombre de cas désigne le nombre de patients de 18 ans et plus ayant un cathéter central depuis au moins 48 heures chez qui on a diagnostiqué une bactériémie primaire reliée à un cathéter central pendant la période de déclaration.
Un cathéter veineux central (ou ligne de perfusion centrale) est mis en place dans une veine et donne accès aux grands vaisseaux sanguins (p. ex., aorte, artères pulmonaires). Une ligne intraveineuse ordinaire n’est pas considérée comme un cathéter central. Ces cathéters sont insérés par une ouverture artificielle dans la peau, ce qui facilite l’entrée de bactéries dans le corps. Une infection de la circulation sanguine par cathéter central (ICC) se produit lorsque les bactéries pénètrent dans le cathéter et se répandent dans le sang, causant une infection.
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des infections par cathéter central s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 avril –
30 juin 2016
Taux d'incidence pour 1 000 journées de ventilation :
0.51
Nombre de cas :
28
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre total de nouveaux cas de pneumonie acquise sous ventilateur à l’unité des soins intensifs (USI) après au moins 48 heures de ventilation mécanique, divisé par le nombre de jours-ventilation dans la période de déclaration, multiplié par 1 000. Les jours-ventilation représentent le nombre de jours passés sous ventilateur pour tous les patients de l’USI âgés de 18 ans et plus. Le nombre de cas désigne le nombre de patients de l’USI âgés de 18 ans et plus chez qui on a diagnostiqué une PAV après au moins 48 heures passées sous ventilateur (occasionnellement ou continuellement).
Les malades en phase critique peuvent avoir besoin d’un ventilateur pour respirer. Le cas échéant, des micro-organismes peuvent entrer dans les poumons des patients, provoquant une pneumonie, qu’on appelle pneumonie acquise sous ventilateur (PAV) ou pneumonie sous ventilation assistée (PVA).
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des PAV s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 avril –
30 juin 2016
Pourcentage d’arthroplasties de la hanche ou du genou pour lesquelles le patient a reçu des antibiotiques dans les délais appropriés pour prévenir une infection des plaies opératoires :
98.42
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre total de patients qui ont reçu des antibiotiques dans un délai approprié avant une chirurgie, divisé par le nombre total de patients chirurgicaux pendant la période de déclaration, multiplié par 100. Sont inclus les patients de 18 ans et plus qui ont subi une arthroplastie primaire totale ou partielle ou une hémi-arthroplastie de la hanche ou du genou.
Les infections des plaies opératoires, qu’on appelle aussi infections du champ opératoire, surviennent quand des germes nuisibles pénètrent dans l’organisme d’un patient au niveau du champ opératoire. Elles peuvent être superficielles et ne toucher que la peau, mais elles peuvent aussi être plus graves et affecter les tissus sous-cutanés, y compris les organes.
On peut prévenir les infections des plaies opératoires notamment en administrant aux patients des antibiotiques 0 à 60 minutes (pour les antibiotiques ordinaires) ou 0 à 120 minutes (pour l’antibiotique connu sous le nom de vancomycine) avant l’intervention chirurgicale.
L’évaluation, le contrôle et la divulgation des IPO s’inscrivent dans un programme global de prévention et de contrôle des infections. Les renseignements recueillis peuvent aider les hôpitaux à évaluer l’efficacité de leurs interventions en matière de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
avril 2015 – mars 2016
Pourcentage de respect avant le contact avec le patient et son environnement :
87,32
Pourcentage de respect après le contact avec le patient et son environnement :
91,23
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre de fois où les mesures d’hygiène des mains ont été respectées, avant et après un contact avec le patient, ou son environnement, divisé par le nombre de possibilités observées d’hygiène des mains avant et après un contact avec un patient, ou son environnement, multiplié par 100.
Par exemple, tous les fournisseurs de soins se sont lavé ou désinfecté les mains 60 fois avant un contact avec un patient ou son environnement. Or, 100 occasions de se laver ou se désinfecter les mains avant un contact avec les patients ou son environnement ont été observées pour tous les fournisseurs de soins. Par conséquent, le taux de respect des mesures d’hygiène des mains avant un contact avec un patient ou son environnement = (60/100) x 100 = 60 %.
L’hygiène des mains élimine les saletés visibles ou tue les micro-organismes des mains et peut se faire au moyen de savon et d’eau courante ou de désinfectant à base d’alcool. Les bactéries qui causent des infections peuvent se transmettre d’un patient à un autre par les mains des travailleurs de la santé.
Un programme complet d’hygiène des mains fait partie intégrante de tout programme efficace de prévention et de contrôle des infections. L’évaluation du respect des mesures d’hygiène des mains peut aider les hôpitaux à déterminer l’efficacité de leurs interventions de prévention et de contrôle des infections et à faire d’autres améliorations en fonction de ces renseignements.
Moyenne provinciale pour
01 janvier –
30 juin 2016
Pourcentage de respect de la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire :
99.53
Description et valeur de l’indicateur
Cet indicateur montre le nombre total de chirurgies au cours desquelles les trois étapes de la liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire ont été exécutées, divisé par le nombre total de chirurgies pratiquées pendant la période de déclaration, multiplié par 100. Comprend les interventions chirurgicales telles que les chirurgies majeures, les chirurgies d’un jour, les chirurgies de patients hospitalisés, les endoscopies, les cystoscopies, les bronchoscopies, les coloscopies, les colposcopies, les chirurgies de la cataracte, les interventions dentaires, les césariennes et les chirurgies d’urgence. Sont exclues les interventions chirurgicales mineures faites sous anesthésie locale.
La liste de vérification pour une chirurgie sécuritaire est un document d’une page qui comprend quelque 26 des tâches les plus courantes que les équipes des salles d’opération exécutent pour assurer la sécurité des patients. Élaborée par l’Institut canadien pour la sécurité des patients, elle soutient les soins aux patients par la préparation professionnelle et le travail d’équipe. Il a été démontré que son utilisation continue réduit les taux de mortalité et les complications associées aux chirurgies.
Pourcentage d’hôpitaux tenus de rendre compte dont le RNMH a diminué par rapport à l’exercice précédent :
Description et valeur de l’indicateur
Le ratio normalisé de mortalité hospitalière (RNMH) est un ratio du nombre réel de décès survenus à l’hôpital dans une région ou un hôpital par rapport au nombre prévu en fonction des types de patientes et patients qui sont traités dans une région ou un hôpital. Le RNMH est calculé une fois par an par l’Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) et les résultats figurent sur le site Web de ce dernier.
Il est important de souligner que le RNMH tient compte de nombreux facteurs associés au risque de décès, mais ne peut être rajusté en fonction de chaque facteur. Par conséquent, le RNMH a pour but de surveiller le taux de mortalité d’un hôpital au fil du temps.
Le RNMH est un indicateur de rendement qui peut être utilisé pour surveiller le changement global dans le taux de mortalité résultant d’une vaste gamme de facteurs, dont les changements dans la qualité et la sécurité des soins fournis. Depuis la création du RNMH et sa première diffusion par l’ICIS, de nombreux hôpitaux et fournisseurs de soins de santé du Canada l’utilisent dans le cadre de leurs efforts permanents visant à améliorer les soins.