Le cancer de la prostate est le cancer le plus courant chez les hommes canadiens. Ce type de cancer se développe dans la prostate, une partie du système reproducteur de l'homme qui ajoute des éléments nutritifs et du liquide au sperme. Le cancer de la prostate évolué peut être fatal ou peut diminuer la qualité de vie d'un homme. Toutefois, la plupart des cancers de la prostate évoluent lentement et de nombreux hommes qui en sont atteints décéderont en raison d'une autre cause, même sans traitement.
Examen du dépistage du cancer de la prostate fondé sur la mesure de l'antigène prostatique spécifique par Qualité des services de santé Ontario
Le test sanguin de dépistage de l'antigène prostatique spécifique (APS) est largement utilisé au Canada pour diagnostiquer le cancer de la prostate et surveiller les patients qui en sont atteints. Ce test détecte le taux d'une protéine produite par la prostate. Des taux plus élevés de cette protéine pourraient indiquer un cancer de la prostate, mais ils peuvent aussi être causés par d'autres troubles de la prostate. Les patients doivent subir des examens supplémentaires pour déterminer la raison de leur taux d'APS élevé et, si un cancer est détecté, ces examens leur permettront de savoir s'ils sont atteints d'un cancer à évolution lente ou d'un cancer évolué.
La possibilité d'instaurer un programme officiel de dépistage du cancer de la prostate chez les hommes ayant dépassé un certain âge a fait l'objet d'une controverse. On craint qu'un tel programme détecte de nombreux cancers à évolution lente et à faible risque, ce qui pourrait entraîner des traitements et des coûts de santé inutiles en plus d'être une source d'anxiété pour les patients.
Le Ministère de la Santé et des Soins de longue durée a accepté cette recommandation.
Le Ministère de la Santé et des Soins de longue durée a fourni la réponse suivante: Le Ministère ne prévoit pas actuellement de financer le test de dépistage de l’APS à des fins de dépistage basé sur une population.