La schizophrénie est un trouble psychologique grave, chronique et complexe qui affecte la manière dont une personne réfléchit, ce qu’elle ressent et la façon dont elle perçoit les situations qui l’entourent. L'affection provoque des épisodes psychotiques (dégradation de la capacité de penser et du rapport avec la réalité) qui peuvent comprendre des symptômes comme des idées délirantes, des hallucinations et le retrait social.
Le principal traitement pour la schizophrénie est les antipsychotiques prescrits. Cependant, jusqu'à 40 pour cent des personnes atteintes de schizophrénie réagissent mal aux médicaments et continuent d'avoir des symptômes.
La thérapie cognitivo-comportementale pour la psychose est un type distinct de psychothérapie souvent utilisée avec la médication, la gestion de cas et les services de santé mentale dans la communauté pour réduire les symptômes et améliorer la qualité de vie.
Cette évaluation des technologies de la santé vérifie l’efficacité, la sécurité et le coût-efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale pour la psychose pour le traitement de la schizophrénie chez les adultes. Elle examine également l’incidence budgétaire du financement public de la thérapie cognitivo-comportementale pour la psychose et les expériences des schizophrènes et les options de traitement.
Une norme de qualité de Qualité des services de santé Ontario au sujet des soins aux adultes atteints de schizophrénie à l'hôpital recommande la thérapie cognitivo-comportementale pour la psychose pour le traitement de la schizophrénie chez les adultes.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter le rapport complet de l’évaluation des technologies de la santé. (En anglais seulement)
Le Ministère de la Santé examine actuellement cette recommandation.
Le Ministère de la Santé a fourni la réponse suivante : Le Ministère a en place un processus normalisé pour examiner les recommandations de Qualité des services de santé Ontario. Ce processus tient compte des priorités du Ministère, des options de mise en œuvre, du besoin d’une consultation auprès des intervenants touchés et des aspects du financement.