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Les patientes ayant des ménorragies qui ont reçu un diagnostic d’anémie ou de carence en fer sont traitées avec l’administration de fer par voie orale et (ou) intraveineuse.
Les patientes ayant des ménorragies présentent un risque accru d’anémie et de carence en fer compte tenu de la quantité excessive de sang qu’elles perdent tous les mois. L’anémie et la carence en fer doivent être traitées afin d’améliorer le fonctionnement physique et mental de la patiente et d’éviter la nécessité d’une transfusion. En outre, il faudrait penser à recommander une consultation en diététique.
Toutes les patientes qui sont atteintes d’anémie (taux d’hémoglobine inférieur à 120 g/l chez une patiente qui a ses règles et qui n’est pas enceinte) ou qui présentent un faible volume cellulaire moyen, un faible nombre de globules rouges et des antécédents vérifiés de saignement doivent être traitées avec du fer, mais n’ont pas besoin de subir une analyse de la ferritine. Cependant, si le taux d’hémoglobine des patientes atteintes d’anémie n’augmente pas avec la prise de fer par voie orale, une analyse de la ferritine est nécessaire. Les patientes qui ne sont pas anémiques, mais qui présentent des symptômes de carence en fer, comme les jambes sans repos, la fatigue ou la perte de cheveux, devraient également subir une analyse de ferritine. Les taux de ferritine inférieurs à 15 μg/l indiquent une carence en fer et les taux se situant de 15 à 50 μg/l sont fortement indicatifs d’une carence en fer.
Si vous faites une carence en fer ou de l’anémie (faible taux de globules rouges), on devrait vous aviser de prendre des comprimés de fer. Vous pourriez avoir besoin de recevoir du fer liquide par une aiguille (intraveineuse).
Si votre patiente est atteinte d’anémie ferriprive causée par des ménorragies, prescrivez-lui du fer : tout d’abord par voie orale, puis par intraveineuse. Ayez recours à une transfusion uniquement si la patiente présente des effets indésirables graves, par exemple, de l’hypotension, une douleur thoracique, une syncope ou de la tachycardie.
Assurez-vous que les systèmes, les processus et les ressources sont en place de manière que les patientes ayant des ménorragies aient le même accès à toutes les options de traitement pour corriger leur anémie ferriprive. Assurez-vous que les cliniciens ont accès à des analyses de laboratoire appropriées pour leurs patientes et aux protocoles pour éviter des transfusions inutiles chez cette population.
Pourcentage de patientes ayant des ménorragies qui ont reçu un diagnostic d’anémie ou de carence en fer qui ont été traitées avec du fer, selon le mode d’administration (par voie orale ou par intraveineuse)
Dénominateur : nombre de patientes ayant des ménorragies qui ont reçu diagnostic d’anémie ou de carence en fer
Numérateur : nombre de patientes du dénominateur traitées avec du fer, selon le mode d’administration :
Voie orale
Intraveineuse
Source de données : collecte des données locales
Remarque : Chaque type de traitement doit être calculé séparément, ainsi que le taux global.
Pourcentage de patientes ayant des ménorragies qui ont reçu un diagnostic d’anémie et qui ont reçu une transfusion de sang
Dénominateur : nombre de patientes ayant des ménorragies qui étaient atteintes d’anémie
Numérateur : nombre de patientes du dénominateur qui ont reçu une transfusion de sang
Sources de données : collecte de données locales; à l’échelle du système, base de données des demandes de remboursement du Régime d’assurance-santé de l’Ontario, Base de données sur les congés des patients
L’anémie et la carence en fer devraient être traitées au moyen de l’administration de fer par voie orale ou intraveineuse, dans l’ordre suivant :
Administration orale de fer pour un minimum de 3 mois pour corriger le taux d’hémoglobine et traiter les symptômes de carence en fer (fatigue, trouble cognitif, intolérance à l’exercice, jambes sans repos)
Administration intraveineuse de fer aux patientes atteintes d’anémie grave (taux d’hémoglobine inférieur à 90 g/l), qui présentent des symptômes d’anémie graves, qui ne réagissent pas au traitement ou qui sont intolérantes à la prise de fer par voie orale ou aux patientes qui ont besoin d’augmenter leur taux d’hémoglobine rapidement avant une intervention opératoire
Transfusion, mais uniquement si la patiente présente des effets indésirables graves, par exemple, de l’hypotension, une douleur thoracique, une syncope ou une tachycardie. La transfusion est associée à des événements indésirables, y compris un risque de 1 sur 13 d’allo-immunisation fœto-maternelle qui peut compliquer les prochaines grossesses
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