Hôpitaux
Soins de santé de longue durée
Soins à domicile
Soins primaires

ENGLISH • COORDONNÉES • PLAN DU SITE
Temps d’attente pour les traitements et l’accès aux spécialistes : | Patient | Politique | Fournisseur |
Mesure et rétroaction : Surveiller les listes d’attente pour chaque patient, notamment pour les patients hautement prioritaires ou qui ont déjà attendu trop longtemps, pour s’assurer qu’ils ne tombent pas entre les mailles du filet. Surveiller étroitement la demande d’interventions et le taux réel de services prodigués afin de les équilibrer25. | ![]() |
||
Aide à la décision : Instaurer des critères d’admissibilité afin de n’admettre que les patients ayant vraiment besoin d’une chirurgie, d’une intervention ou d’un test. Des critères objectifs ont été établis pour les arthroplasties de la hanche ou du genou26,27,28,29 et la chirurgie de la cataracte de la cataracte330,31 ont des critères objectifs afin de déterminer l’urgence; toutefois, il n’est pas nécessaire d’utiliser ces critères pour l’instant. L’éducation des fournisseurs et des outils d’aide à la décision permettraient de s’assurer que les gens reçoivent les bons services dans les bonnes circonstances32(section 6.4). Étant donné qu’il n’y a pas de grande différence entre l’acuité visuelle corrigée et les lentilles intro-oculaires multifocales et monofocales pour le traitement de la cataracte, QSSO recommande de continuer à utiliser les lentilles monofocales.33 L’utilisation actuelle du tomodensitomètre et de l’IRM pour évaluer les migraines en Ontario (16 % de l’ensemble des tomodensitométries de la tête et 4 % des examens par IRM de la tête) n’est pas considérée excessive. Toutefois, QSSO recommande la mise en place d’un système de prescription électronique pour saisir les données concernant les indications spécifiques de migraine utilisant l’imagerie craniocérébrale, qui pourrait améliorer l’utilisation efficace de l’imagerie craniocérébrale pour l’évaluation des migraines.34 QSSO recommande d’inclure les examens par IRM dans le dépistage des femmes ne présentant pas de symptômes à risque élevé de cancer du sein en raison de facteurs génétiques/familiaux ou ayant un tissu mammaire à lignes denses (>50 % du tissu mammaire est composé de lignes denses), à partir de 35 ans. Les femmes ne présentant pas de symptôme à risque moyen ayant un tissu mammaire à lignes denses devraient être examinées à l’aide d’une mammographie numérique seulement.35 |
![]() |
||
Aide à la décision : Utiliser des outils de critères prioritaires. Par exemple, le Western Canada Waiting List (WCWL) Project36 a mis au point des outils d’évaluation pour établir les priorités, comme le critère de priorité de la cataracte,37 les examens par IRM et les outils de priorisation des arthroplasties de la hanche ou du genou.38 Ces outils ont été conçus pour évaluer les patients faisant partie de listes d’attente présentant les plus grands besoins et s’assurer qu’ils reçoivent les interventions en premier. Utiliser des outils d’éducation pour que les fournisseurs informent les patients où ils se situent dans l’échelle de chirurgie, et quel sera le temps d’attente, selon leur niveau de priorité. | ![]() |
||
Amélioration des processus : Éviter de « regrouper » certaines activités avant l’intervention. Par exemple, si un médecin examine certaines informations pour les patients seulement une fois par semaine, d’autres patients doivent alors attendre six jours.39 Établir des routines normalisées avant les chirurgies pour s’assurer que les patients obtiennent tous les tests et les évaluations en temps voulu.40 Accélérer le partage des images de diagnostic partout en Ontario afin que les tomodensitométries et les examens par IRM ne soient pas répétés parce que les résultats précédents ne sont pas accessibles. | ![]() |
||
Changement dans les ressources et la capacité : Utiliser des systèmes de suivi des lits et de gestion de l’utilisation pour éviter les situations de pleine capacité dans les hôpitaux. Ces méthodes permettront d’éviter des annulations d’interventions parce qu’il n’y a pas de lit de disponible cette journée.41 Effectuer des « opérations d’élimination des listes d’attente » en fonction des besoins. Même si le taux de nouvelles recommandations de services est égal au nombre de services fournis, il peut y avoir une liste d’attente en raison des retards qui se sont accumulés. En éliminant ces retards sur une certaine période, il est possible de réduire les temps d’attente considérablement42. Améliorer l’offre immédiatement en prévoyant temporairement davantage de rendez-vous ou de plages d’intervention jusqu’à l’élimination des retards, puis revenir à l’emploi du temps précédent.43 Accroître la capacité en prolongeant les heures de travail ou en recrutant du personnel supplémentaire temporairement si les ressources le permettent. Envisager d’utiliser d’autres formes d’offre, comme les appels téléphoniques ou les recommandations externes44. Par exemple, le financement du MRI P4 Blitz est un investissement ponctuel du MSSLD visant à accroître les heures de fonctionnement des IRM afin de réduire les temps d’attente pour les examens de priorité 4 dans les hôpitaux participants.45 |
![]() |
![]() |
|
Amélioration des processus : Regrouper toutes les listes d’attente en une seule liste.46 Les principes d’attente suggèrent que le fait d’avoir une seule liste d’attente selon laquelle chaque personne est dirigée vers le premier fournisseur de soins disponible est de loin beaucoup plus efficace qu’une liste distincte pour chaque fournisseur de services. Les RLISS de Champlain, du Sud-Est et du Centre-Est ont mis en place un système central de réservation pour les consultations de spécialistes, les tests de diagnostic et les interventions chirurgicales qui ont permis de réduire les temps d’attente.47,48 Améliorer la gestion des listes d’attente pour faire face aux augmentations soudaines de la demande.49 Établir des plans d’urgence pour parer aux circonstances exceptionnelles et accroître la disponibilité des ressources en cas d’engorgement. De temps à autre, réduire la capacité pour maintenir les temps d’attente à un faible niveau. Par exemple, les patients qui subissent une chirurgie complexe doivent souvent rester en unité de soins intensifs. Ce problème pourrait être réglé en effectuant les chirurgies le soir ou en créant une unité au sein de l’unité de soins intensifs pour les soins intensifs postopératoires de courte durée. | ![]() |
||
Changement dans les ressources et la capacité : Si la demande d’intervention continue d’excéder le nombre de services fournis et si les demandes indues sont éliminées, songer à accroître la capacité.50 Évaluer la demande de tests et de chirurgies à intervalles réguliers et prendre les mesures qui s’imposent. En surveillant la demande, estimant la future demande et planifiant de façon appropriée le nombre d’interventions requises maintenant et à l’avenir, on pourrait mieux faire face à la demande51,52. Par exemple, si le nombre de places augmente dans les universités, mais que le nombre de nouveaux chirurgiens dans les hôpitaux n’augmente pas pour des raisons budgétaires, il faudra s’assurer que le nombre de postes de chirurgiens correspond au nombre de postes de places dans les facultés. | ![]() |
||
Aide à la décision : Utiliser des systèmes d’aiguillage électronique assurant que tous les renseignements pertinents sont saisis avant de prendre un rendez-vous. Ces systèmes peuvent aussi éliminer les délais de transmission des renseignements (section 7.2). Mettre en place des processus normalisés de prise de rendez-vous pour les tests et les chirurgies. Des listes standard destinées aux patients et aux fournisseurs permettent de s’assurer que toutes les mesures requises sont prévues longtemps à l’avance. Par exemple, la plupart des hôpitaux fournissent une liste de vérification aux patients pour qu’ils se préparent avant une chirurgie et s’assurer que les évaluations cliniques et les tests préalables ont été effectués et que les instructions ont été fournies (prendre certains médicaments le jour de l’opération ou rester à jeun.53,54 | ![]() |
||
Participation des patients : Accroître les mesures de promotion de la santé et optimiser la gestion des maladies chroniques au titre de la prévention. Les mesures qui peuvent être prises comprennent : perte de poids pour éviter une arthroplastie de la hanche ou du genou, cessation du tabagisme, exercice physique et contrôle de la tension artérielle et du diabète pour éviter les interventions cardiovasculaires et les chirurgies du cancer55,56 (sections 9.1 et 9.4). S’assurer que les patients reçoivent des instructions par écrit et leur demander de les répéter pour voir s’ils ont bien compris ce qu’ils doivent faire avant l’intervention et éviter ainsi une annulation de dernière minute parce que les instructions n’ont pas été respectées (section 8.1). | ![]() |
![]() |
|
Perfectionnement professionnel : Vérifier les compétences du personnel à l’aide de nouveaux processus et idées. Par exemple, s’assurer que le personnel responsable de la prise de rendez-vous a reçu la formation nécessaire pour poser les bonnes questions et obtenir tous les renseignements nécessaires pour éviter les erreurs et de devoir tout recommencer. | ![]() |
||
Incitatifs et motivation : Diminuer les paiements lorsque les services fournis ne sont pas conformes aux critères établis ou si un test est refait alors qu’il a été effectué récemment. Les objectifs de rendement font déjà partie des ententes de responsabilisation pour un grand nombre de ces interventions en Ontario; renforcer les objectifs et faire en sorte que les organismes qui n’atteignent pas les objectifs établis en paient les conséquences. | ![]() |
![]() |