| En vertu de la Loi sur l'excellence des soins pour tous, les hôpitaux de l’Ontario  sont tenus de présenter des plans annuels de l’amélioration de la qualité. Ces  plans décrivent les domaines qui doivent être améliorés en priorité et les  objectifs numériques qui doivent être atteints pendant l’exercice financier. Les  hôpitaux sélectionnent des indicateurs parmi une liste standard et peuvent en ajouter  d’autres s’ils le souhaitent. Cette section résume les progrès réalisés dans  les domaines les plus souvent sélectionnés dans les plans d’amélioration de la  qualité. | 
      
    
      | Thème? | 
      Faits  importants? | 
      Questions  à se poser? | 
    
    
      1.  Les bons soins au bon endroit - ANS
         
        (section  6) | 
      
        - de  soins (ANS) représentent 17 % des journées d’hospitalisation dans les hôpitaux  de soins actifs, soit environ une personne sur six. Ce problème s’est aggravé depuis  cinq ans, devenant une priorité à régler d’urgence en Ontario
 
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              - Sommes-nous capables d’identifier  plus rapidement les personnes susceptibles de nécessiter d’autres niveaux de  soins (ANS), de façon à ce qu’elles puissent recevoir des soins à domicile  avant que leur santé ne se détériore?
 
              - Utilisons-nous les ressources  de réadaptation pour aider les patients à recouvrer leurs fonctions et à  retourner chez elles pour qu’elles puissent vivre de la façon la plus autonome possible?
 
              - Collaborons-nous avec les  CASC pour appliquer la stratégie Chez soi avant tout?
 
           
        - Collaborons-nous avec d’autres intervenants pour promouvoir des modèles  de logement avec services de soutien ou des options similaires pour les  personnes de santé fragile?
 
      - 
        Quels  services devons-nous créer dans la collectivité ou dans les foyers de SLD pour  mieux servir les patients ANS?
       
 
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      | 2.  Hospitalisations pour les affections pouvant être prises en charge dans le  cadre de soins ambulatoires et réadmissions
(section 3) | 
      
        - Au cours des sept dernières années, le taux  d’hospitalisations pour de nombreuses maladies chroniques a diminué  régulièrement, l’insuffisance cardiaque congestive (ICC) et les maladies  pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) étant les maladies les plus communes  pour lesquelles l’hospitalisation aurait probablement pu être évitée grâce à de  meilleurs soins primaires. L’Ontario enregistre aujourd’hui des taux inférieurs  à ceux de la plupart des autres provinces. Toutefois, on peut encore  probablement améliorer la situation. 
 
      - 
        Les réadmissions sont  fréquentes. Environ une personne sur cinq est réadmise en moins d’un mois pour  des affections communes, comme l’ICC ou les MPOC. Les choses ont peu évolué ou  stagné ces dernières années, sauf pour les crises cardiaques, pour lesquelles  les taux de réadmissions ont diminué considérablement. 
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            - Sommes-nous capables de collaborer avec les fournisseurs de soins  primaires pour améliorer les méthodes de prévention et de gestion des maladies  chroniques de façon à ce que les gens soient moins souvent hospitalisés?
 
            - Identifions-nous les  personnes les plus susceptibles d’être réadmises et planifions-nous les congés  des patients à l’avance?
 
            - Faisons-nous en sorte que  les patients disposent de tous les renseignements dont ils ont besoin  lorsqu’ils réintègrent leur domicile?
 
            - Lorsque les patients les plus susceptibles d’être réadmis quittent  l’hôpital, avons-nous prévu un rendez-vous avec leur médecin de famille, des  services de soins à domicile ou un spécialiste?
 
      - 
        Le dossier médical est-il transmis rapidement au  médecin de famille lorsque le patient quitte l’hôpital?
       
 
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      | 3. Congé des patients/
transitions  (section 8) | 
      
        - Bon nombre de patients n’obtiennent pas l’information  dont ils ont besoin lorsqu’ils quittent l’hôpital ou les urgences. Seulement la  moitié des patients des urgences savent quels sont les symptômes à surveiller lorsqu’ils  retournent chez eux et ils sont seulement six sur dix à savoir qui appeler  s’ils ont besoin d’aide. Environ la moitié des patients hospitalisés ne savent  pas quand ils peuvent reprendre leurs activités quotidiennes. Bien que la  moitié des patients sache comment prendre ses médicaments, un tiers environ ne  connaît pas les effets secondaires à surveiller. 
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        - Fournissons-nous systématiquement des instructions écrites  à tous nos patients lorsqu’ils quittent l’hôpital? 
 
        - Donnons-nous aux patients et aux familles la  possibilité de poser des questions?
 
        - Faisons-nous le nécessaire pour qu’un rendez-vous de  suivi documenté soit pris en temps voulu avec le fournisseur de soins primaires  si cela est nécessaire?
 
        - Le transfert entre le médecin qui s’est le plus occupé  du patient à l’hôpital et le fournisseur de soins primaires se fait-il de « façon  cordiale et chaleureuse»? 
 
        - Avons-nous eu l’idée d’appeler le patient après sa  sortie de l’hôpital?
 
      - 
        Avons-nous eu l’idée de faire appel à des  personnes chargées d’orienter les patients ou à des gestionnaires de cas?
       
 
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      | 4. Temps d’attente aux urgences (section 2) | 
      
        - Le total des heures passées par les patients aux  urgences a diminué légèrement (d’environ une demi-heure) au cours des trois  dernières années, mais est encore trop élevé – 11,5 et 4,4 heures pour les  personnes ayant besoin de soins complexes et peu complexes respectivement. L’objectif  provincial est de 8 et 4 heures respectivement. 
 
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        - Orientons-nous les  personnes qui n'ont pas besoin de recevoir de soins à l'hôpital au bon endroit  le plus rapidement possible? (Questions ci-dessus concernant les ANS.) 
 
        - Appliquons-nous les  techniques d’amélioration du processus LEAN pour rationaliser les procédés aux  urgences? 
 
        - Avons-nous envisagé  d'orienter les cas non urgents vers d'autres services plus appropriés? Informons-nous  les gens au sujet des cabinets de soins primaires, des cliniques communautaires  et des services de renseignements médicaux après les heures?
 
      - 
        Pouvons-nous  collaborer avec d’autres intervenants pour améliorer les services de soins  primaires et faire en sorte que les patients se rendent moins souvent aux  urgences?
       
 
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      | 5. Temps d’attente pour les spécialistes, les chirurgies, les tomodensitométries/IRM 
        (section 2) | 
      
        - Les délais avant de voir un spécialiste sont  trop longs. En Ontario, près de la moitié des adultes malades ont attendu  quatre semaines ou plus avant de voir un spécialiste. L’Ontario et le Canada sont  à égalité avec la Norvège parmi une liste de 11 pays pour les délais d’attente  avant de voir un spécialiste. 
 
        - Les attentes pour les tomodensitométries/IRM  se sont améliorées. Elles ont diminué de moitié par rapport à il y a trois ans  et pour 90 % des personnes ayant passé un tel examen, l’attente est  inférieure à quatre semaines. Les attentes pour les IRM ont beaucoup diminué  l’an dernier, soit de 25 %. 
 
        - Les délais pour de nombreuses interventions chirurgicales  ont accusé de fortes baisses par rapport à 2005 et à 2009. Cependant, la  situation s’est dégradée légèrement (d’environ trois semaines) pour les  arthroplasties de la hanche et du genou et les opérations de la cataracte. 
 
      - 
        Alors que la vaste  majorité des interventions non urgentes est réalisée dans les délais prévus,  beaucoup de cas urgents ne sont pas traités en temps voulu – par exemple,  environ le tiers des chirurgies urgentes du cancer et des arthroplasties de la  hanche et du genou n’est pas réalisé dans les délais recommandés.
       
 
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        - Utilisons-nous des critères de pertinence pour nous assurer que les patients  ont vraiment besoin d’une intervention chirurgicale ou d’un examen? 
 
        - Les attentes sont-elles attribuables à des processus de transmission  inefficaces, à une mauvaise communication ou à l'absence de processus normalisé
 
        - Pouvons-nous accroître la capacité pour les services associés aux interventions  chirurgicales, par exemple dans l’unité de soins intensifs? 
 
        - Utilisons-nous des systèmes de prise de rendez-vous par voie  électronique afin d’assurer que tous les renseignements pertinents sont saisis  avant de prendre rendez-vous?
 
        - Avons-nous envisagé de centraliser les systèmes de prise de rendez-vous  qui pourraient diriger les patients vers les endroits où les attentes sont les  moins longues?
 
        - Surveillons-nous les principaux paramètres des processus (début et arrêt  des soins en temps voulu) afin de maximiser notre efficacité et d'accroître  notre capacité? 
 
        - Évaluons-nous l'offre et la demande pour savoir si elles sont  équilibrées? 
 
        - Avons-nous déjà organisé des opérations éclairs pour éliminer les  attentes - p. ex., en augmentant temporairement le nombre d'interventions  jusqu'à élimination complète des listes?
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      6.  Infections nosocomiales et décès
         
        (section 4) | 
      
        - L’Ontario a fait des progrès pour réduire les infections  nosocomiales. L’hygiène des mains avant le contact avec les patients s’est  améliorée ces trois dernières années, le taux étant passé de 53 % à 72 %.  Les infections dévastatrices, comme les pneumonies sous ventilation assistée  (PVA) et les d’infections liées aux cathéters intravasculaires centraux (CIC)  diminuent régulièrement. Malheureusement, les taux d’infections à C. difficile ont augmenté légèrement  l’an dernier, effaçant les gains des années précédentes. Les hôpitaux doivent  continuer d’appliquer les méthodes établies de contrôle des infections. 
 
      - 
        Le taux de décès chez  les personnes hospitalisées diminue. La majorité des hôpitaux ont constaté une  réduction de leur ratio normalisé de mortalité hospitalière, qui examine les  décès attribuables aux affections les plus communes entraînant une  hospitalisation. En particulier, il y a une baisse impressionnante du taux de  décès après une crise cardiaque et un AVC. Il y a encore probablement des  améliorations à faire.
       
 
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        - Dans quelle mesure  suivons-nous les protocoles de soins pour éviter les infections nosocomiales et  réduire le nombre de décès? 
 
        - Utilisons-nous des  organigrammes normalisés pour nous assurer que les pratiques exemplaires  importantes incluses dans chaque protocole sont appliquées systématiquement et  dans le bon ordre? 
 
        - Vérifions-nous souvent si  les procédures d’hygiène des mains sont bien observées (plus qu’une fois par an  seulement) et informons-nous le personnel des résultats de ces vérifications (mensuellement  ou trimestriellement, par service ou par groupe de fournisseurs)? 
 
        - Les postes de lavage des  mains sont-ils bien situés, toujours approvisionnés et utilisés? 
 
        - Encourageons-nous les patients  à demander aux fournisseurs s’ils se sont lavé les mains?
 
        - Utilisons-nous régulièrement des listes de vérification, des  prescriptions ou des protocoles normalisés pour nous fier le moins possible à  notre mémoire? Le cas échéant, vérifions-nous vraiment la façon dont nous utilisons ces outils et s’ils  sont efficaces?
 
        - Prônons-nous une culture de sécurité, où les gens se sentent libres de  prendre la parole s’ils décèlent un problème? Encourageons-nous les patients à  poser des questions sur la sécurité?
 
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      | 8. Expérience des patients (section 5) | 
      
        - Les  possibilités d’améliorer l’expérience des patients en termes de communication, de  participation aux décisions et de coordination des soins sont importantes. Environ  une personne hospitalisée sur trois n’obtient pas des réponses compréhensibles à  ses questions. 
 
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        - Utilisons-nous certaines méthodes, comme demander aux  patients de répéter toute l’information qui leur a été donnée pour vérifier  s’ils l’ont bien comprise?
 
        - Avons-nous des interprètes pour les personnes qui  parlent d’autres langues? 
 
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        Offrons-nous à nos employés une formation dans  le domaine du service à la clientèle axé sur les soins cliniques et des compétences  culturelles?
       
 
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      | 9. Déficits des hôpitaux (section 6)  | 
      
        - Près  d’un hôpital sur quatre a affiché un déficit pendant l’exercice 2010-2011. Comparativement  à l’année précédente, le nombre d’hôpitaux déficitaires a diminué de 15%. La  plus forte baisse a été enregistrée parmi les grands hôpitaux communautaires. 
 
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        - Bien que la première  réaction face à un déficit consiste à réduire les services, la direction de  l’hôpital a-t-elle étudié attentivement toutes les sources de gaspillage dans  le système et établi des plans ambitieux pour les éliminer (p. ex., examens ou  services inutiles et gaspillage de personnel, d’espace, de fournitures ou de  matériel)?
 
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      10.  Technologie de l’information (TI)
         
        (section 7) | 
      
        - Les  hôpitaux ontariens progressent régulièrement en ce qui concerne la mise en  œuvre de la technologie de l’information. Désormais, presque tous les hôpitaux traitent  les images de diagnostic para voie électronique. Toutefois, la communication  entre les hôpitaux et les autres établissements médicaux est toujours mauvaise;  ainsi, ils sont seulement 21 % à pouvoir communiquer les recommandations  par voie électronique. 
 
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        - Nos systèmes peuvent-ils se connecter  aux pharmacies, aux laboratoires, aux hôpitaux et à d’autres fournisseurs?
 
      - 
        Quels sont les indicateurs de rendement que nos  systèmes de TI surveillent ou ne surveillent pas? Quels sont les indicateurs  qu’il faudra surveiller à l’avenir? À quelle vitesse cette information peut-elle  être communiquée aux fournisseurs?
        
 
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