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  On constate une  diminution régulière des taux de décès associés aux principaux cancers en  Ontario, probablement grâce à l’amélioration des traitements et à la réduction  du tabagisme. Toutefois, il faut réduire les temps d’attente pour les  chirurgies du cancer urgentes et les traitements systémiques (chimiothérapie) et  poursuivre les mesures visant à diminuer les comportements nuisibles pour la  santé et à améliorer le dépistage du cancer.
  
    - Les       taux de cancer des poumons et de mortalité due au cancer du sein se sont       améliorés au cours des 10 dernières années. C’est une bonne nouvelle qui       peut s’expliquer par la réduction des taux de tabagisme au cours des       décennies précédentes et l’amélioration des traitements au fil du temps. 
 
    - Les       temps d’attente pour le traitement du cancer peuvent s’améliorer, surtout       en ce qui a trait aux chirurgies du cancer urgentes et aux traitements systémiques       (p. ex., chimiothérapie). Seulement 67 % des       patients nécessitant des soins urgents (priorité 2) ont subi leur chirurgie       dans le délai recommandé. Certains hôpitaux, dont l’hôpital général de       North York, ont atteint un taux de 100 % grâce à des processus de       prise de rendez-vous bien conçus et efficaces. D’autres hôpitaux pourraient       en faire de même. Les temps d’attente pour la radiothérapie se sont       améliorés, puisque près de quatre patients sont traités dans les délais       recommandés, toutefois, il y a encore des améliorations à faire. Près des       deux tiers des patients qui ont besoin d’un traitement systémique sont       examinés par un spécialiste dans le délai visé de 14 jours. Après       avoir vu le spécialiste, seulement environ la moitié des patients se font       traiter dans les délais visés. 
 
    - Les       taux de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus peuvent encore       s’améliorer. Environ un tiers des femmes qui ont besoin d’une       mammographie et un quart des femmes qui doivent passer un test Pap ne les obtiennent       toujours pas. Les taux de dépistage du cancer du côlon augmentent, mais       leur taux de 35 % est encore trop bas. 
 
    - Le taux       de tabagisme s’est amélioré considérablement, mais les progrès concernant       la réduction des autres comportements nuisibles pour la santé, comme une       consommation insuffisante de fruits et de légumes, l’obésité, l’inactivité       physique et une consommation excessive d’alcool, ont stoppé récemment. Actuellement,       les taux de ces comportements dans la population sont 19 %, 56 %,       18 %, 49 % et 22 % respectivement. Ces comportements       nuisibles pour la santé sont associés au cancer du sein, du côlon, des       poumons, du foie, des reins et à d’autres. 
 
    - Les       personnes ayant un faible revenu et peu d’instruction continuent d’être       susceptibles de s’adonner à des comportements       nuisibles pour la santé et de ne pas passer les tests de dépistage       préventifs. Par       exemple, le taux de tabagisme est de 35% pour les personnes sans diplôme       d’études secondaires et de 15 % pour celles qui ont un diplôme       d’études postsecondaires. Le taux de mammographies est de 59 % pour       les femmes à faible revenu comparativement à 71 % pour celles ayant       des revenus plus élevés. Les futurs plans de lutte contre le cancer doivent       inclure des stratégies ciblant les populations les plus vulnérables. 
 
  
  Principales  questions que les dirigeants et le personnel du secteur de la santé peuvent se poser : 
  
    - Quels       objectifs établissons-nous pour les temps d'attente? Si certains       établissements ont réussi à réaliser des améliorations appréciables (p. ex.,       Hôpital général de North York), pourquoi ne serions-nous pas capables d’en       faire de même? 
 
    - Avons-nous       établi les processus nécessaires aux chirurgies du cancer, à la radiothérapie       ou à la chimiothérapie? Où sont les gaspillages, les doublons, les erreurs       ou les transitions manquées? Que faisons-nous pour que nos interventions       se déroulent en temps voulu et soient plus fiables? 
 
    - Avons-nous       des systèmes d’information en place pour le rappel des tests de dépistage       du cancer au bon moment ? 
 
    - Que       faisons-nous pour atteindre les populations les plus vulnérables? 
 
  
  Principales  questions que les gens peuvent se poser ou dont ils peuvent discuter avec  leur fournisseur de soins :
  
    - De quels       tests de dépistage ai-je besoin compte tenu de mon âge et de mon sexe et à       quelle fréquence? Quand dois-je passer chacun de ces tests? 
 
    - Que       fais-je pour cesser de fumer, faire davantage d’exercices physiques et atteindre       ou maintenir mon poids idéal? Quels objectifs personnels devrais-je me       donner? De quelle aide ai-je besoin – p. ex., conseils en matière de nutrition,       exercices collectifs, aides pour cesser de fumer et soutien de la famille       et des amis?