| Les cabinets de soins primaires sont la pierre  angulaire et le point d’entrée du système de santé et l’endroit où la plupart  des services de santé sont prescrits et coordonnés. Les soins primaires sont essentiellement des services  axés sur la promotion de la santé, la prévention des maladies et des blessures,  ainsi que sur le diagnostic, le traitement et la gestion des maladies  chroniques. Les Ontariennes et Ontariens doivent pouvoir accéder pleinement à  des soins primaires de qualité pour se maintenir en bonne santé.  | 
      
    
      | Thème? | 
      Faits  importants? | 
      Questions  à se poser? | 
    
    
      | 1. Access aux soins primaires 
(section 2) | 
      
        - Les délais avant de  voir un médecin de soins primaires sont encore trop longs. Seulement la moitié  des adultes très malades ont pu voir un médecin ou une infirmière le jour même  ou le lendemain lorsqu’ils en ont eu besoin. Le Royaume-Uni a investi  considérablement dans la formation du personnel des cabinets de soins primaires  afin d’instaurer l’accès ouvert et d’aider les fournisseurs à mieux gérer leurs  listes d’attente. Ce pays enregistre les meilleurs résultats : 79 %. 
 
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              - Utilisons-nous l’accès  ouvert comme un moyen de fixer les rendez-vous et de gérer le flux des patients?  Surveillons-nous les temps d’attente et la demande de rendez-vous et  faisons-nous en sorte qu’elle corresponde aux rendez-vous disponibles? Nos DME  sont-ils établis de façon à suivre ces renseignements? 
 
              - Prônons-nous des  modèles de soins primaires facilitant l’accès aux soins après les heures?
 
              - Travaillons-nous en équipe? Utilisons-nous pleinement les capacités de tous  les membres de l’équipe? 
 
      - 
        Établissons-nous dans les ententes de responsabilisation conclues avec  les fournisseurs de services des objectifs concernant la durée des délais?
       
 
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      | 2.  Gestion des maladies chroniques
(section 3) | 
      
        - Il y a quelques signes  d’amélioration dans la gestion des maladies chroniques. Les complications dues  au diabète, p. ex., crises cardiaques, AVC, amputations et défaillances  rénales, diminuent. L’utilisation de médicaments recommandés, comme les statines  pour le contrôle du cholestérol, et les IECA/ARA et les bêta-bloquants,  augmente généralement, bien que lentement. Néanmoins, il y a encore des  améliorations à faire. Davantage de personnes pourraient prendre ces  médicaments, et beaucoup de diabétiques ne se font pas régulièrement examiner  les pieds et les yeux. Bon nombre de personnes atteintes de maladies chroniques  continuent de fumer, de ne pas s’alimenter correctement et de ne pas faire  d’exercices physiques, et les taux d’obésité augmentent. 
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            - Utilisons-nous des  méthodes comme les organigrammes pour nous rappeler toutes les pratiques  exemplaires qui doivent être utilisées?
 
            - Si nous avons un DME, contient-il des données sur le pourcentage de nos patients  qui prennent les bons médicaments et ont passé les tests appropriés? 
 
            - Connaissons-nous les  soutiens communautaires offerts à nos patients pour les aider à mener des vies  saines?
 
      - 
        Les patients se sont-ils donné des objectifs pour être en meilleure  santé? Connaissent-ils les objectifs à atteindre pour bien contrôler leur  maladie (p. ex., pression sanguine <130/80 pour le diabète, ou A1C <7)?  Les a-t-on dirigés vers un programme d’autogestion des maladies chroniques?
       
 
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      | 3. Expérience des patients (section 5) | 
      
        - Environ un adulte  malade sur quatre n’a pas la possibilité de poser suffisamment de questions ou  de participer aux décisions sur les soins. Environ un adulte malade sur trois  ne pense pas qu’une personne coordonne toujours les soins qu’ils reçoivent  d’autres médecins ou dans d’autres établissements. 
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        - Donnons-nous aux patients  et aux familles le temps de poser des questions?
 
        - Prônons-nous des  sondages normalisés sur l’expérience des patients pour avoir leur point de vue  et leurs commentaires sur les services reçus?
 
        - Tirons-nous le  meilleur parti des sources d’information pour informer les patients des  diverses options de traitement à leur disposition? 
 
        - Avons-nous des  systèmes intégrés d’information sur la santé qui permettent le partage des  renseignements sur les patients et la coordination des soins?
 
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      | 4. Transitions (section 8) | 
      
        - Environ un patient sur trois ayant des problèmes  de santé mentale de font pas l’objet d’une consultation de suivi dans les 30 jours  qui suivent leur sortie. 
 
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        - Organisons-nous notre  emploi du temps de façon à recevoir en priorité les patients qui sortent de l’hôpital? 
 
      - 
        Collaborons-nous avec l’hôpital local afin de nous assurer qu’il existe  un processus fiable pour prévenir les cabinets de soins primaires lorsque les  patients sont admis à l’hôpital et en sortent?
       
 
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      | 5. Comportements nuisibles pour la santé (section 9) | 
      
        - L’Ontario a fait de grands progrès au chapitre  du tabagisme depuis dix ans, mais il n’y a pas d’amélioration en ce qui  concerne l’activité physique ou la consommation de fruits et de légumes, tandis  que le taux d’obésité augmente graduellement. Il y a encore des améliorations à  faire; la Colombie-Britannique enregistre de meilleurs résultats que l’Ontario dans  beaucoup de ces domaines. 
 
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        - Demandons-nous à nos patients  s’ils ont cessé de fumer à chaque visite? Avons-nous une liste de toutes les  aides à la cessation du tabagisme offertes dans notre localité pour nos patients? 
 
        - Encourageons-nous les  gens à modifier leur style de vie en se donnant des objectifs? 
 
      - 
        Prônons-nous des aliments sains dans les écoles et les restaurants, et  facilitons-nous l’accès aux programmes d’activité physique?
       
 
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      6.  Mesures de prévention  
        (section 9) | 
      
        - Il y a encore des  améliorations à faire au chapitre des mesures de prévention. Plus d’un tiers  des personnes âgées ne s’est pas fait vacciner contre la grippe, soit une  réduction de dix points de base par rapport à 2005, année où l’Ontario a  enregistré sa meilleure performance. Environ un tiers des femmes admissibles  continue de ne pas faire de mammographie et près d’une femme sur quatre ne fait  pas de test Pap dans les délais recommandés. Les taux de dépistage du cancer colorectal  ont augmenté ces dernières années, mais il y a encore des progrès à faire pour  atteindre l’objectif provincial de 40 %. 
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        - Utilisons-nous des organigrammes pour nous rappeler toutes les mesures  de prévention qui doivent être prises pendant les examens médicaux périodiques? 
 
        - Utilisons-nous des  registres pour rappeler aux patients les services de prévention et les soins de  suivi qui leur sont offerts?
 
        - Facilitons-nous  l’accès aux vaccinations en dehors des cabinets de soins primaires?
 
      - 
        Prônons-nous des modèles de paiement qui encouragent les fournisseurs à  prévoir des tests de dépistage et à y donner suite?
       
 
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      | 7.  Équité
(section 10) | 
      
        - En Ontario, les populations vulnérables  continuent d’avoir de la difficulté à mener des vies saines, de recourir aux services  de prévention moins souvent et d’être en moins bonne santé. Les personnes à  faible revenu et peu instruites sont les plus vulnérables.
 
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        - Comment pouvons-nous améliorer la communication avec les personnes à  faible revenu ou peu instruites pour les encourager à mener des vies plus  saines ou à faire des tests de dépistage? Quels obstacles devons-nous surmonter  – différences culturelles, analphabétisme, manque de transport, heures  d’ouverture, lieu des services?
 
        - En ce qui concerne les groupes à faible revenu, avons-nous envisagé d’éliminer  les obstacles associés au coût des activités sportives et des programmes de  loisirs, des aliments nutritifs et des thérapies de substitution de la nicotine? 
 
      - 
        Conseillons-nous les immigrants pour qu’ils obtiennent des soins  primaires et des services de prévention?
        
 
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