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Aide à la décision : Organiser les critères de pertinence sous forme de diagrammes arborescents ou d’algorithmes. Les critères de pertinence concernent souvent des scénarios cliniques comportant chacun différents tests applicables.17,18 Ils sont conçus de telle façon que les cliniciens ont de la difficulté à s’y retrouver dans un scénario clinique particulier, ce qui les empêche de bien utiliser les critères.19 D’un autre côté, les algorithmes créent une structure permettant d’apparier les tendances, en demandant au fournisseur de s’interroger au sujet des symptômes ou de l’état du patient, de comparer cette information aux critères de pertinence et d’organiser les résultats clairement. | ![]() |
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Aide à la décision : Utiliser un système de prescription électronique pour incorporer les algorithmes d’aide à la décision au processus de prescription des examens et émettre des alertes ou des demandes de confirmation si le taux de pertinence est faible.20 Par exemple, le CCOTS recommande que cette façon de procéder soit utilisée lors de l’évaluation des migraines à l’aide d’une tomodensitométrie ou d’un examen par IRM.21 Ces systèmes peuvent émettre des alertes au sujet des tests, suggérer d’autres solutions et demander une confirmation de l’utilité du test, établissant une forme de « gestion entre collègues » qui a permis d’améliorer la façon dont les ressources sont utilisées.22 Le Massachusetts General Hospital, qui utilise un tel système, a réduit de plus de 50 % le nombre de tomodensitométries probablement inutiles.23 Aux États-Unis, le programme Medicare procède à des essais-pilotes de vaste portée de ces systèmes.24 | ![]() |
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Amélioration des processus : Éliminer les méthodes de prescription des examens qui ne respectent pas les lignes directrices en vigueur.25 | ![]() |
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Amélioration des processus : S’assurer que les fournisseurs et les organismes reçoivent régulièrement des rapports sur leur performance, par rapport aux points de référence ou aux résultats d’autres fournisseurs et organismes, ce qui leur permettra de déterminer les domaines à améliorer.26 | ![]() |
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Amélioration des processus : Les leaders d’opinion, reconnus et respectés par leurs homologues27,28, peuvent diffuser l’information sur la façon dont les lignes directrices ont été établies et les facteurs qui ont été pris en compte. Les auteurs de ces lignes directrices peuvent en faire de même. Cette suggestion a été proposée dans le cadre d’une étude qui a permis de démonter que la réalisation d’une analyse de rentabilité et son type était un facteur constant dans les différentes recommandations favorables à l’utilisation des thiazides.29 | ![]() |
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Amélioration des processus : Rajuster régulièrement les barèmes de frais et les listes de médicament en fonction des nouveaux critères de pertinence.30 Continuer de s’assurer, comme c’est déjà le cas en Ontario, qu’il existe des mécanismes permettant la prise en charge dans des circonstances exceptionnelles. | ![]() |
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Amélioration des processus : Utiliser régulièrement les programmes qui ont recours à des professionnels (souvent des pharmaciens ou du personnel infirmier et, au besoin, modifier ces programmes pour rendre visite aux cabinets de soins primaires et promouvoir des méthodes de prescription des médicaments fondées sur des données probantes.31,32,33 | ![]() |
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Aide à la décision : Élaborer et diffuser des lignes directrices et des diagrammes arborescents qui visent des pratiques dans le cadre desquelles la prise de décision peut être le plus affectée par des préoccupations non cliniques.34 Les lignes directrices et les diagrammes arborescents peuvent aussi atténuer les préoccupations d’ordre médico-légal en établissant des normes de pratique . | ![]() |
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Amélioration des processus : Informer les patients sur les indications relatives aux médicaments sur ordonnance, aux éventuels effets indésirables des médicaments non justifiés et aux risques potentiels des examens inutiles.35 | ![]() |
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Amélioration des processus : Appuyer les décisions cliniques concernant les lignes directrices fondées sur des données probantes pour expliquer au patient qu’un médicament ou un test n’est pas justifié.36 Les fournisseurs de soins doivent se sentir à l’aise pour informer au patient qu’une intervention n’est pas nécessaire. | ![]() |
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Amélioration des processus : Utiliser des interventions polyvalentes plutôt qu’une seule intervention. Par exemple, un projet entrepris de concert par le Comité consultatif des guides de pratique clinique de l’Ontario et l’Institut de recherche en services de santé a permis de réduire de 13 % le nombre de radiographies du thorax après des interventions chirurgicales à faible risque réalisées dans les hôpitaux de l’Ontario. Cette initiative comprenait plusieurs volets, dont des ateliers pour diffuser l’information, l’établissement d’une liste de vérification des examens postopératoires, une consultation avec des leaders d’opinion reconnus et la rétroaction des hôpitaux concernant les taux d’examens postopératoires.37 | ![]() |
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Amélioration des processus : Veiller à la prise en compte de preuves de grande qualité et actuelles au moment de décider si une intervention doit être prise en charge par l’Assurance-santé de l’Ontario. Par exemple, le CCOTS ne recommande pas le contrôle continu du taux de glucose en plus de l’auto-surveillance du taux de glucose par les personnes atteintes de diabète insulino-dépendant, jugeant que cela est inutile.38 Le CCOTS s’est également prononcé contre l’utilisation de la pompe à insuline pour les personnes atteintes de diabète de type 2 et recsommande que l’efficacité de cette pompe soit évaluée de façon plus approfondie pour les personnes qui ont le diabète de type 1.39 Par ailleurs, le CCOTS déconseille également de recourir systématiquement aux examens par IRM pour évaluer la viabilité myocardique, car les preuves de l’exactitude du diagnostic produit par cette technologie sont limitées.40 De la même manière que les tests systématiques des concentrations de vitamine D ne sont pas recommandés en raison de l’incertitude leur utilité clinique.41 |
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