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Fournir des soins optimaux avant, pendant et après la grossesse | Patient | Politique | Fournisseur |
Changement dans les ressources : S’assurer que les femmes enceintes ont accès à des ressources pour avoir une bonne hygiène de vie avant et pendant la grossesse, y compris une bonne nutrition, des compléments alimentaires et des conseils pour obtenir des conseils sur la façon de cesser de fumer et de prendre des substances. | ![]() |
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Changement dans les ressources : Remédier aux disparités dans l’accès aux soins de santé et assurer l’accès universel aux services de santé (section 2.2) pour que les femmes puissent obtenir des soins de bonne qualité avant et pendant la grossesse. Sans soins primaires, les femmes risquent de ne pas obtenir les conseils nécessaires sur l’alimentation, l’abandon du tabac et la nocivité des drogues et de l’alcool. 56 | ![]() |
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Amélioration des processus : Offrir des programmes de soins prénatals ciblant les besoins de certaines populations, comme le font déjà beaucoup de centres de santé communautaires57,58
Cibler les familles appartenant aux groupes à risque élevé. On devrait prêter une attention particulière aux mères appartenant aux populations vulnérables (p. ex., adolescentes, personnes à faible revenu, immigrantes et membres des Premières Nations) et s’assurer qu’elles reçoivent des soins prénatals complets et appropriés. On devrait aider les femmes qui n’ont pas les moyens de s’acheter des aliments nutritifs à avoir une bonne alimentation. Les femmes qui reçoivent des soins prénatals plus tard dans la grossesse et consultant moins souvent sont davantage sujettes à accoucher prématurément et à avoir un bébé de taille et de poids insuffisants59 |
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Aide à la décision : S’assurer que le choix du fournisseur de soins prénatals repose essentiellement sur des considérations cliniques. Faire en sorte que les femmes ayant une grossesse à faible risque aient accès à des soins de maternité de qualité, centrés sur la famille et reposant sur des preuves, pour s’assurer que les soins spécialisés coûteux ne sont dispensés qu’à celles qui en ont réellement besoin. | ![]() |
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Amélioration des processus : S’assurer que le fournisseur le plus compétent prodigue des soins pendant la grossesse, le travail, l’accouchement et le postpartum. Depuis la prise en charge en 1994 des soins de sage-femme, celles-ci prennent de plus en plus de femmes en charge, bien que le pourcentage total soit encore faible.60 La survie de ce modèle de prestation de soins suscite des inquiétudes dans nombre de régions de l’Ontario, car le nombre d’obstétriciens formés chaque année est inférieur à celui des médecins de famille. 62 | ![]() |
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Amélioration des processus : Encourager et faciliter la participation des médecins de famille aux soins pendant la grossesse, le travail et l’accouchement et aux soins postpartum de la mère et de l’enfant. Si le quart environ des Ontariennes sont prises en charge par leur médecin de famille à un moment donné durant leur grossesse, seulement 10 % des accouchements se font sous la supervision du médecin de famille. La proportion de ces médecins prodiguant des soins de maternité a baissé considérablement au cours des dernières décennies, passant de 28 % en 1989-1090 à 13 % en 1999-2000.63Les difficultés associées au mode de vie, la crainte de poursuites et une rémunération inadéquate sont les obstacles mentionnés à la prise en charge des femmes enceintes par ces médecins. | ![]() |
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Amélioration des processus : Encourager l’innovation dans les modèles de soins partagés. À Hamilton, un projet pilote prometteur comprenait une équipe interdisciplinaire; des médecins de famille, une infirmière praticienne, un travailleur social, une infirmière en santé publique et une consultante en lactation ont travaillé ensemble pour prodiguer des soins à des femmes psycho-socialement fragiles et nécessitant un soutien intensif en temps voulu. Les patientes et les fournisseurs se sont dits très satisfaits de ce modèle de soins.64 | ![]() |
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Perfectionnement professionnel : Accroître l’accès aux services de sage-femme en élargissant les programmes de formation et les pratiques. Actuellement, la demande de services de sage-femme excède l’offre de praticiens compétents : 40 % des Ontariennes qui souhaitent qu’une sage-femme s’occupe d’elles pendant leur grossesse n’en ont pas la possibilité en raison du nombre insuffisant de sages-femmes.65 | ![]() |
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Motivation : Attribuer des privilèges hospitaliers aux sages-femmes et leur donner l’autorisation de prodiguer des soins et d’utiliser pleinement leurs compétences. L’Ontario Hospital Association a publié un manuel intitulé « Sustaining Quality Midwifery Services in Hospitals » expliquant aux hôpitaux comment ils peuvent intégrer les services de sage-femme dans leur établissement. 66 | ![]() |
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Prévenir la consommation de substances pendant la grossesse | |||
Aide à la décision : Offrir des approches reposant sur des preuves pour détecter et gérer les femmes enceintes qui prennent de l’alcool ou des drogues et traiter le syndrome d’abstinence néonatale chez les nouveau-nés.67Ce sujet est traité dans les récentes lignes directrices relatives à l’abus d’alcool68et de substances. 69de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. |
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Aide à la décision : S’assurer que les fournisseurs de soins primaires ou de soins prénatals ont accès à l’information et aux ressources nécessaires pour s’occuper des femmes en proie à des problèmes d’alcool ou de drogue. Par exemple, la ligne téléphone Motherisk’s Alcohol and Substance Use (1 877 327‑2636) offre de l’information reposant sur la recherche et de l’aide aux fournisseurs de soins anglophones et francophones ainsi qu’aux femmes enceintes et qui allaitent et les familles. 70 |
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Participation des patients : Veiller à la prestation et à l’accessibilité d’un plus grand nombre de programmes de désaccoutumance aux substances et au tabac pour les femmes enceintes et leur partenaire ou famille, ou adaptés à leurs situations particulières. | ![]() |
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Prodiguer des soins postnatals appropriés et en temps voulu | |||
Maintien des ressources : Assurer l’accès universel aux services de soins primaires (section 2.2). Un examen du fournisseur de soins primaires au cours de la semaine qui suit la naissance permet de s’assurer que le bébé fait l’objet du dépistage nécessaire pour détecter les problèmes d’audition, les anormalités congénitales et les maladies génétiques et qu’ils s’alimentent et grossissent normalement. Ces examens permettent aussi aux fournisseurs de soins primaires de donner des conseils et un soutien aux nouveaux parents et de les diriger vers des services communautaires de soutien à l’allaitement, d’éducation et de soutien social, et de régler les problèmes cliniques, sociaux ou de sécurité.
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Changement dans les ressources : S’assurer que les bureaux de santé publique disposent du financement nécessaire pour fournir des services aux nouveaux parents,71par exemple, le programme « Bébés en santé, enfants en santé ». Ce programme gratuit, confidentiel et volontaire, lancé en 1998 par le MSSLD, offre des séances de dépistage/d’évaluation des femmes enceintes et des familles ayant des enfants de moins de six ans. Il donne également des renseignements au téléphone et organise des visites à domicile des nouvelles mamans et les oriente vers les services communautaires, par exemple, organismes qui offrent des conseils sur l’allaitement, la nutrition, des services de santé, des jeux, des conseils parents et des services de garde. 72 |
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Changement dans la capacité : Accroître la proportion de naissances sous la supervision de soignants qui la mère et l’enfant en charge, comme les sages-femmes et les médecins de famille. Ces fournisseurs de soins sont en mesure de fournir des soins sans interruption à la mère et à l’enfant, souvent à domicile. |
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Améliorer les résultats à la naissance | |||
Aide à la décision : Sensibiliser et éduquer le public aux risques associées aux grossesses tardives73pour aider les femmes et les familles à prendre des décisions éclairées. |
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Changement dans les ressources : Assurer l’accès universel aux services de soins primaires (sections 2.2 et 3.2). Offrir des programmes de soins prénatals ciblant les besoins de certaines populations, ce que font déjà beaucoup de centres de santé communautaires.74,75 |
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Changement dans les ressources : Assurer l’accès universel aux services de soins primaires et de planification de soins familiaux (sections 2.2 et 10). | ![]() |
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Amélioration des processus : Cibler les familles appartenant aux groupes à risque élevé. On devrait prêter une attention particulière aux mères appartenant aux populations vulnérables (p. ex., adolescentes, personnes à faible revenu, immigrantes et personnes des Premières Nations) et s’assurer qu’elles reçoivent des soins prénatals complets et appropriés. | ![]() |
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Changement dans les ressources : Assurer l’accès à une bonne alimentation aux femmes qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments nutritifs (section 10). | ![]() |
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Changement dans les ressources : Fournir des programmes de nutrition offrant de l’aide en matière de nutrition et de compléments alimentaires aux femmes enceintes défavorisées. Le Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP) finance de telles initiatives partout au pays.76 | ![]() |
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Prôner les bonnes techniques d’allaitement | |||
Aide à la décision : Intégrer des systèmes de rappel aux processus (p. ex., un mécanisme de rappel dans le dossier médical électronique) pour que les fournisseurs de soins puissent continuer à encourager les femmes à allaiter.77 |
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Participation des patients : Intégrer des conseils et des ressources en matière d’allaitement aux classes et programmes prénatals offerts dans les hôpitaux. Les fournisseurs peuvent réserver du temps pendant la consultation prénatale du troisième trimestre pour discuter avec les futurs parents et prévoir des stratégies d’alimentation du bébé.78 |
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Changement dans les ressources : Donner accès aux consultantes et aux cliniques en lactation qui sont ouvertes chaque jour pour aider les femmes à apprendre les bonnes techniques d’allaitement et suggérer des moyens de surmonter les complications, comme les mamelons douloureux ou la mastite.79Élargir les services pour inclure des visites à domicile.80 | ![]() |
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Participation des patients : Informer les femmes sur les groupes de soutien à l’allaitement. Beaucoup de ces groupes existent déjà (p. ex., la Leche League et les groupes de soutien des bureaux de santé publique).81 | ![]() |
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Changement dans les ressources : Encourager les lieux publics (p. ex., les centres commerciaux)82 à réserver un endroit à l’abri des regards pour les femmes qui allaitent.83,84 | ![]() |
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Changement dans les ressources : Encourager les employeurs à prévoir des aménagements pour les femmes qui allaitent,85en, par exemple, en permettant aux femmes qui allaitent de prendre une pause dans un endroit à l’abri des regards pour qu’elles puissent tirer leur lait. | ![]() |
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Améliorer les soins prénatals | |||
Participation des patients : Éduquer le public aux risques associés aux naissances prématurées et aux grossesses tardives86
pour aider les femmes et les familles à prendre des décisions éclairées qui tiennent compte des coûts et des avantages d’une grossesse tardive. Les bureaux de santé peuvent aider les fournisseurs de soins primaires à fournir des conseils avant la conception lors des consultations avec les femmes en âge de procréer en expliquant l’importance de ces conseils avant la conception et ce qui doit être fait, en leur offrant des outils de dépistage, des documents d'autoassistance et des informations sur les programmes/services disponibles. 87 |
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Changement dans les ressources : S’assurer que les femmes ont accès à des soins de bonne qualité, pendant et après la grossesse. Les femmes qui ne reçoivent pas de soins primaires ne bénéficient pas conseils sur la nutrition, la cessation du tabagisme et les méfaits des drogues et de l’alcool. Les tests de dépistage prénatal sont essentiels pour déceler les complications, comme le diabète gestationnel, l’anémie (carence en fer) ou une tension artérielle élevée.88,89 |
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Changement dans les ressources : Améliorer l’accès aux ressources pour aider les femmes à adopter une bonne hygiène de vie avant et pendant la grossesse, notamment en ayant une bonne alimentation, en prenant des compléments alimentaires et en se faisant soigner pour cesser de fumer et de prendre de la drogue. | ![]() |
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Changement dans les ressources : Faire en sorte que les femmes puissent avoir des enfants plus tôt sans que cela ne porte préjudice à leur carrière, pour réduire le recours aux traitements de fertilité.90Les femmes en âge de procréer craignent que la maternité ne porte préjudice à leur carrière et ne les empêche de travailler. En sensibilisant le public et les entreprises et en modifiant la culture au travail, on pourrait apaiser ces inquiétudes.91La modification des tâches, des heures souples ou réduites et d’autres politiques favorables relatives aux congés peuvent contribuer à résoudre les tiraillements entre les obligations familiales et professionnelles et aider les femmes au début de la grossesse.92 | ![]() |
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Amélioration des processus : offrir des soins prénatals de qualité pour réduire les complications évitables associées à la grossesse,93dont les infections au streptocoque de groupe B94et les maladies sexuellement transmissibles, qui peuvent être transmises au bébé.95Déceler tôt les problèmes de dépendance, de mauvaise nutrition ou de comportements nuisibles pour la santé et venir à bout de ces problèmes.96 | ![]() |
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Participation des patients : Offrir des séances de counseling avant la conception97pour les grossesses planifiées afin de traiter les problèmes de santé avant la grossesse, de conseiller les femmes en matière de nutrition, de les aider à cesser de fumer et à ne plus prendre de drogues ou de l’alcool. Près du quart des Ontariennes (22,1 %) qui ont accouché entre avril 2006 et mars 2007 avaient un ou plusieurs problèmes de santé avant la grossesse, comme l’asthme, le diabète, l’hypertension, une cardiopathie, des problèmes de santé mentale, de thyroïde, le VIH, l’hépatite B, ou d’autres troubles de santé, susceptibles d’avoir des conséquences sur la grossesse.98 | ![]() |
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Aide à la décision : Offrir un test de dépistage des anomalies congénitales pendant la grossesse.99Si la personne décide de garder l’enfant, les renseignements ainsi fournis la prépareront aux problèmes susceptibles de survenir au moment de l’accouchement. | ![]() |