| Les services de soins à domicile aident les  personnes ayant des problèmes médicaux, cliniques et psychosociaux complexes,  qui ont de la difficulté à se prendre en charge, et leur permettent de vivre en  toute autonomie chez eux. En Ontario, les centres d’accès aux soins  communautaires (CASC) fournissent des services d’évaluation et de coordination  des soins, et organisent des soins infirmiers et des services de soutien  personnel, de physiothérapie, d’ergothérapie, d’orthophonie, de travail social,  des conseils en matière de nutrition et la prestation de fournitures et de  matériel médical connexe.i Pour  aider les clients des soins à domicile, les CASC collaborent étroitement avec  les fournisseurs de soins primaires et les services de soutien communautaires.  L’information ci-dessous sur la qualité des soins à domicile pour les clients  de longue durée des CASC traite des domaines qui nécessitent des améliorations  et des solutions envisageables. | 
      
    
      | Thème? | 
      Faits  importants? | 
      Questions  à se poser? | 
    
    
      1. Attentes pour les soins à domicile
         
        (section 2) | 
      
        - Après une hospitalisation, neuf clients des  soins à domicile sur dix reçoivent leurs premiers soins à domicile dans les  sept jours qui suivent la sortie de l’hôpital, tandis que ceux qui n’ont pas  été hospitalisés attendent neuf jours. Les délais se sont améliorés au cours  des cinq dernières années pour les personnes hospitalisées, mais pas pour  celles pour lesquelles on recommande des soins à domicile, mais qui n’ont pas  été hospitalisées
 
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              - Nous  impliquons-nous dès le début de l’hospitalisation afin de faciliter la  transition en temps voulu vers les soins à domicile?
 
              - Dépistons-nous  les adultes non hospitalisés qui ont besoin de soins  à domicile avant qu’il ne leur soit de plus en plus difficile de rester chez  eux? 
 
              - Les  clients  potentiels des soins à domicile sont-ils conscients de tous les types de  soutien auxquels ils ont droit? 
 
      - 
        L’information fournie aux clients est-elle bien coordonnée au sein du  secteur des soins à domicile et entre secteurs afin de faciliter l’accès en  temps voulu aux services?
        
 
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      | 2. Accès aux SLD 
(section 6) | 
      
        - Le délai médian avant un placement dans un foyer  de SLD est de 113 jours, ce qui est trop long. Dans le même temps, plus  d’une personne sur cinq admise dans un foyer de SLD n’a pas des besoins élevés  ou très élevés, ce qui signifie qu’on pourrait s’occuper de ces personnes  ailleurs. Cet indicateur s’est amélioré ces deux dernières années, mais il y a  encore des améliorations à faire.
 
        | 
      
            - Connaissons-nous d’autres options que les SLD  pour les personnes qui n’ont pas besoin de toute la gamme de services offerte  dans les foyers de SLD et y avons-nous recours? Davantage de personnes  pourraient-elles bénéficier d’un plus grand nombre de services de soins à domicile,  ou de programmes de jour, d’exercice ou de réadaptation, ou de logements avec  services de soutien, qui leur permettraient de vivre de façon autonome, mais  dans des complexes offrant un certain nombre de soins sur place?
 
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      | 3. Chutes
(section 4) | 
      
        - Plus d’un client des soins à domicile sur quatre  a indiqué avoir fait une chute au cours des 90 jours précédents. La  situation s’est détériorée légèrement au cours des deux dernières années
 
        | 
      
        - Procédons-nous  régulièrement et constamment à des évaluations des risques de chute? 
 
        - Procédons-nous  systématiquement à des évaluations des conditions de sécurité? Vérifions-nous  si le domicile est bien éclairé? Installons-nous systématiquement des  dispositifs de sécurité (p. ex., barres d’appui) et ces dispositifs sont-ils  régulièrement utilisés?
 
        - Encourageons-nous  l’utilisation d’aides à la mobilité (p. ex., déambulateurs) et  vérifions-nous si elles sont bien utilisées? 
 
        - Les clients à risque élevé font-ils des exercices ou reçoivent-ils des  soins de physiothérapie et(ou) de réadaptation pour se muscler et avoir un  meilleur équilibre? 
 
        - Les clients prennent-ils  des médicaments ayant des effets secondaires et susceptibles d’accroître les  risques de chute? Collaborons-nous avec les fournisseurs de soins primaires  pour nous assurer que les traitements médicamenteux sont examinés régulièrement  et que les personnes susceptibles de faire des chutes prennent de la vitamine D  et du calcium? 
 
        - Faisons-nous examiner la  vue des clients? 
 
      - 
        Vérifions-nous systématiquement la raison des chutes et faisons-nous le  nécessaire pour y remédier?
       
 
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      | 4. Plaies de pression
(section 4) | 
      
        - 7,9 % des clients des soins à domicile ont  développé une nouvelle plaie de pression ou avaient une plaie de pression qui  s’est aggravée (stade 2 à 4) au cours des six mois précédents. Ce taux ne s’est  pas amélioré au cours des dernières années.
 
          | 
      
        - Les clients des soins  à domicile susceptibles de développer une plaie de pression sont-ils examinés rapidement? Les évaluations des  risques sont-elles régulièrement mises à jour? 
 
        - Les travailleurs du  secteur des soins à domicile ont-ils reçu la formation nécessaire pour déceler  les signes précoces de plaie de pression? Examinent-ils les clients  régulièrement pour détecter ces signes?
 
      - 
        Les clients à risque élevé reçoivent-ils des protections ou des matelas  spéciaux pour éviter que des plaies ne se développent sur les points de  pression?
        
 
          | 
    
    
      5. Incontinence urinaire 
        (section 3)  | 
      
        - L’état de plus de la moitié des clients des soins  à domicile ne se s’est pas amélioré ou une détérioration de la fonction  vésicale a été constatée récemment par rapport à l’évaluation précédente. La  situation s’est aggravée au cours des dernières années.
 
          | 
      
        - Existe-t-il un processus normalisé de dépistage  et d’évaluation des problèmes d’incontinence? 
 
        - Présentons-nous des protocoles « d’incitation  à la miction » aux clients des soins à domicile? Le nombre de personnes  formées pour enseigner cette technique est-il suffisant? 
 
      - 
        Collaborons-nous avec les fournisseurs de soins primaires pour  identifier les personnes pouvant bénéficier d’une intervention chirurgicale  pour traiter l’incontinence?
       
 
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      | 6. Blessures
(section 4) | 
      
        - Plus d’un client des soins à domicile sur dix a signalé  des blessures inexpliquées examinées durant les 90 derniers jours; néanmoins,  ces événements ne sont pas toujours signalés ou dévoilés, ce qui signifie que  ce taux est sans doute artificiellement bas. Il n’y a pas de changement depuis  deux ans.
 
          | 
      
        - Vérifions-nous les  risques présents dans le domicile (p. ex., température de l’eau, prises  électriques dangereuses et encombrements)? 
 
      - 
        Les soignants naturels ou professionnels connaissent-ils les signes de  blessure? Ont-ils accès à des ressources portant sur le sujet?
       
 
          | 
    
    
      | 7. Contrôle de la douleur
(section 3) | 
      
        - Plus d’un tiers des personnes recevant des soins  à domicile souffrent de douleurs quotidiennes – suffisamment intenses pour les  empêcher de s’adonner à leurs activités. La situation s’est aggravée au cours des  dernières années.
 
          | 
      
        - Les clients des soins à  domicile font-ils l’objet d’évaluations précises de la douleur? Le personnel  a-t-il suivi une formation pour reconnaître la douleur, même chez les personnes  atteintes de démence ou qui ont de la difficulté à communiquer? 
 
      - 
        Collaborons-nous avec les fournisseurs de soins primaires et les  spécialistes de la douleur à l’élaboration de protocoles de gestion de la  douleur?
       
 
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      | 8. Fardeau sur les soignants des clients des soins à domicile
        (section 7) | 
      
        - Près d’un soignant sur quatre des clients des soins  à domicile éprouve de la détresse et(ou) est incapable de poursuivre son activité  professionnelle. La situation s’est détériorée au cours des deux dernières  années.
 
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        - Bien que la première  réaction face à un déficit consiste à réduire les services, la direction de  l’hôpital a-t-elle étudié attentivement toutes les sources de gaspillage dans  le système et établi des plans ambitieux pour les éliminer (p. ex., examens ou  services inutiles et gaspillage de personnel, d’espace, de fournitures ou de  matériel)?
 
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