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Indicateur | Valeur | Tendances et comparaisons | Constatations |
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Le taux de mortalité infantile (pour 1 000 habitants) (nombre de décès)†£
- Entre 1 et 4 ans
|
0,2 (89) 0,1 (52) 0,1 (80) 0,3 (263) |
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Il n’y a pas eu de changement dans les taux de mortalité infantile en Ontario au cours des six dernières années. Parmi tous les groupes d’âge, les enfants âgés entre 15 et 19 ans présentent le taux de mortalité le plus élevé. Les deux principales causes de décès dans ce groupe d’âge pour la période allant de 2004 à 2008 étaient des blessures non intentionnelles (accidents) et intentionnelles (suicides), représentant plus de 40 % et de 16 % de l’ensemble des décès dans ce groupe d’âge respectivement††. D’autres analyses des décès dans des sous-groupes différents de la population (p. ex., par catégorie de revenus) pourraient mieux déterminer les raisons des décès et les possibilités d’amélioration. |
Pourcentage de femmes qui ont accouché dans des hôpitaux de l’Ontario ayant indiqué :
- alcoolisme |
0,1%* 1,1% 11% |
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En moyenne, une femme enceinte sur 1 000 qui accouche à l’hôpital en Ontario est atteinte du syndrome de la dépendance alcoolique. Les taux varient selon les régions de la province, indiquant que les activités de sensibilisation aux conséquences de l’alcoolisation pendant la grossesse n’atteignent pas toute la population de la province de façon égale. Environ une femme enceinte sur 100 qui accouche à l’hôpital en Ontario a un problème de dépendance et plus d’une femme sur 10 fume pendant la grossesse. Le taux de consommation de substances chez les femmes enceintes est plus élevé que le taux de syndrome de la dépendance alcoolique, ce qui signifie qu’il faut davantage de programmes d’éducation publique pour sensibiliser les gens au fait que l’abus de substances pendant la grossesse peut avoir des conséquences nuisibles sur le fœtus, similaires à celles associées à l’abus d’alcool. Le taux d’abus de substances chez les femmes enceintes s’est accru d’environ 10 % depuis 2008-2009, soulignant l’importance de l’éducation publique. Le taux de tabagisme chez les femmes enceintes a baissé légèrement (d’environ 8 %) depuis 2008-2009. Toutefois, le taux enregistré en 2010-2011 est encore trop élevé, notamment par rapport au Japon, qui affiche un taux de 9,9 %.47 En outre, il convient de souligner que les taux varient considérablement d’un RLISS à l’autre. Le RLISS du Nord-Ouest, par exemple, enregistre des taux pour les trois indicateurs beaucoup plus élevés que les moyennes ontariennes, ce qui indique un manque d’équité et peut-être de programmes d’information. |
Pourcentage d’enfants prématurés dont l’âge gestationnel est de : - moins de 28 semaines - 28 à 31 semaines - 32 à 36 semaines |
0,5%* 0,7% 6,8% |
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En Ontario, près de 11 000 bébés sont nés prématurément (âge gestationnel de moins de 37 semaines complètes) en 2010-2011. La majorité de ces enfants (environ 85 %) sont nés à entre 34 et 36 semaines de gestation (naissances prématurées tardives). Bien que le taux de naissances prématurées aient été stables pour tous les âges gestationnels entre 2007-2008 et 2010-2011, le taux global de naissances prématurées en Ontario s’est accru entre 2000 et 2009.48Un examen des taux d’incidence globale dévoile une hausse des naissances prématurées au cours des 20 dernières années, ce qui est attribuable à un plus grand nombre de naissances multiples, une utilisation accrue des technologies reproductives et à un plus grand nombre de naissances chez les femmes âgées de 34 ans et plus.49Les bébés nés prématurément constituent la majorité de nouveau-nés ayant un faible poids à la naissance et sont plus nombreux à décéder et avoir de graves problèmes de santé au cours de l’année qui suit leur naissance. De plus, les naissances prématurées coûtent cher au système de santé.50 |
Pourcentage de femmes qui ont accouché à terme dans les hôpitaux de l’Ontario qui : - comptaient allaiter - ont commencé à allaiter exclusivement à l’hôpital |
91%* 62%*** |
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Environ neuf femmes sur 10 qui ont accouché à terme avaient l’intention d’allaiter. Cependant, seulement six femmes sur 10 allaitaient exclusivement lorsqu’elles ont quitté l’hôpital. De plus, les taux varient considérablement d’un RLISS à l’autre. En 2010-2011, par exemple, 47 % des femmes du RLISS d’Érié St. Clair et 72 % des femmes de la région de Waterloo Wellington allaitaient exclusivement lorsqu’elles ont quitté l’hôpital.51Cet écart indique qu’il y a des améliorations à faire. Les taux d’allaitement à la sortie de l’hôpital se sont légèrement améliorés par rapport aux années précédentes. |
Pourcentage de nouveau-nés à terme dont le score d’Apgar à cinq minutes est faible (moins de quatre)** | 0,1% | ![]() |
Seulement un nouveau-né à terme sur 1 000 a un score d’Apgar de moins de quatre (score de zéro à trois à cinq minutes). Un faible score d’Apgar indique un risque accru de complications graves chez les bébés nés à terme.52Les taux n’ont pas évolué au cours des dernières années. Des études ont confirmé le lien entre des scores d’Apgar à cinq minutes et la mortalité néonatales, soulignant l’importance de préserver ou, si possible, d’améliorer cet indicateur.53,54 |
Taux de naissances vivantes pour lesquelles un diagnostic de syndrome d’abstinence néonatale a été établi (pour 1 000 naissances) : - pendant une hospitalisation pour une naissance - pendant une hospitalisation pour une naissance et dans les 30 jours qui ont suivi la sortie de l’hôpital |
3,8§ 4,0 |
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Le taux de naissances vivantes pour lesquelles un diagnostic de syndrome d’abstinence néonatale (SAN) s’est accru graduellement au cours des quatre dernières années. Le taux de SAN diagnostiqué à l’hôpital et dans les 30 jours qui ont suivi la sortie de l’hôpital était d’environ quatre pour 1 000 naissances l’an dernier, soit un peu plus de deux fois le taux de 2006. Le SAN est associé à une hospitalisation prolongée. En 2009-2010, la durée moyenne des hospitalisations pour les nouveau-nés atteints de SAN en Ontario était de 15 jours, soit près de dix fois plus que pour les nouveau-nés à terme ne présentant pas de SAN.55Le SAN peut être prévenu en évitant de prendre des substances pendant la grossesse. Il y a encore du travail à faire pour améliorer la situation. |