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Pratiques exemplaires pour éviter les événements indésirables | Patient | Politique | Fournisseur |
Aide à la décision : Normaliser les ordres d’admission, les listes de vérification, les aides visuelles et les outils d’aide à la décision qui rappellent au personnel de suivre les pratiques exemplaires35. QSSO recommande d’établir des séries d’ordonnances à partir d’un cadre de départ commun à l’ensemble de la province pour autant d’applications que possible, qui pourra être personnalisé par chaque établissement et adapté en format papier et électroniqu36. En voici quelques exemples :
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Idées de mise en œuvre | |||
Amélioration des processus : Prôner la sécurité des patients grâce à des techniques de communication efficaces46. Encourager le personnel à bien écouter et utiliser des techniques de communication structurée telles que des séances d’information et de débreffage, et le modèle SAER (situation, antécédents, évaluation, recommandation), qui sont souvent employés lors des transitions cliniques et réussissent à améliorer les résultats au chapitre de la communication, de la collaboration et de la sécurité des patients47,48. Divulguer tous les événements indésirables aux patients et aux familles49. Encourager les patients à poser des questions et à faire part de leurs préoccupations. | ![]() |
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Mesure et rétroaction : Assurer une surveillance clinique routinière pour évaluer le rendement et fournir une rétroaction aux soignants50. En évaluant les problèmes de sécurité associés aux services, on peut établir les priorités et concevoir des stratégies d’amélioration51,52. Les hôpitaux de la province dévoilent les événements indésirables et les RNMH depuis 2008, ce qui comprend les infections nosocomiales, les ratios normalisés de mortalité hospitalière (RNMH) et l’observation de l’hygiène des mains53. Le Système national de déclaration des accidents et incidents (SNDAI) saisit et communique les données sur les incidents médicamenteux fournies par les hôpitaux canadiens qui sont utilisées pour étayer les initiatives d’amélioration de la qualité54. | ![]() |
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Incitatifs et motivation : Instaurer une culture de sécurité des patients à l’échelle de l’établissement55. Demander au personnel à s’engager à faire appliquer les connaissances, compétences et attitudes en matière de sécurité des patients dans les tâches quotidiennes. Envisager d’utiliser des outils pour éduquer les gens et déterminer les domaines à améliorer. Par exemple, l’initiative Auto-évaluation de l'utilisation sécuritaire des médicaments (AEUSM) a été conçue pour aider les praticiens à déceler les risques dans leurs systèmes d’administration des médicaments56. De plus, Agrément Canada fournit un questionnaire sur la culture de sécurité des patients que les clients doivent remplir pour être agréés et évaluer le lien essentiel entre la qualité des conditions de travail et la sécurité des patients57,58. | ![]() |
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Perfectionnement professionnel : Fournir une formation continue aux membres du conseil d’administration et du personnel afin qu’ils comprennent le rôle qu’ils ont à jouer et puissent bien gérer les risques. L’Institut canadien pour la sécurité des patients offre le Programme d’éducation en sécurité des patients qui permet aux membres du personnel et aux équipes interprofessionnelles de recevoir un certificat de formateur en sécurité des patients59. La campagne Soins de santé plus sécuritaires maintenant!, en association avec l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP) et l'Institut pour l'utilisation sécuritaire des médicaments du Canada (ISMP), propose un module sur le bilan comparatif des médicaments dans le cadre duquel des séances d’apprentissage sont offertes aux professionnels de santé désireux d’apprendre à établir des bilans comparatifs des médicaments lorsque les patients sortent de l’hôpital et éviter ainsi les réadmissions évitables60. | ![]() |
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Amélioration des processus : Former des équipes de formateurs chargés d’encourager les membres du personnel à adopter des pratiques de sécurité des patients. La formation en sécurité comprend la mise en œuvre de stratégies de prévention des erreurs, l’observation de comportements sécuritaire set la prestation d’une rétroaction immédiate61. En Ontario, le Brant Community Health System a formé une Interprofessional Patient Safety Coaching Team chargée d’instaurer une culture de sécurité des patients et de mettre en œuvre le programme de l’organisme en matière de sécurité des patients62. | ![]() |
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Amélioration des processus : Mettre l’accent sur des milieux de travail sains63. Envisager des stratégies pour améliorer le bien-être des soignants, par exemple, s’assurer qu’ils s’alimentent et s’hydratent pendant qu’ils sont en poste64, encourager une bonne hygiène du sommeil et offrir des programmes de gestion de la fatigue65 (consulter la section sur des milieux de travail sains). S’assurer que les soignants reçoivent un soutien adéquat après un événement indésirable. Les soignants qui vivent un événement indésirable sont considérés comme des « victimes collatérales » et peuvent avoir de la difficulté à faire face à leurs émotions66. Le Brigham and Women’s Hospital de Boston a créé un service de soutien (Peer Support Service) qui permet aux soignants de s’exprimer dans un cadre sûr où ils peuvent témoigner de l’impact émotionnel des événements indésirables tout en jetant les assises propices à l’ouverture des communications en milieu de travail67. | ![]() |
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Amélioration des processus : Améliorer les politiques relatives aux horaires de travail en imposant des limites à la fréquence des postes et des heures de garde68. Éviter d’imposer au personnel plusieurs postes de nuit de suite et lui donner le temps de récupérer entre postes69. Les hôpitaux peuvent établir des règlements relatifs aux heures de service afin de limiter le nombre d’heures de garde consécutif sou exiger des heures de repos après une garde70,71. Des postes de plus courte durée nécessitent de fréquentes transitions, d’où une plus grande possibilité de défaillances72,73. Établir un compromis approprié entre les limites relatives à la durée des intervalles entre postes, la fréquence des transitions et des stratégies de communication efficaces74. | ![]() |
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Amélioration des processus : Prolonger la durée des interactions directes entre le soignant et le patient75. Trouver des moyens de faire en sorte que les mêmes personnes s’occupent davantage des patients en éliminant les tâches inutiles ou en rationalisant leur travail. Des programmes tels que l’initiative « Releasing Time to Care » mise en œuvre au Royaume-Uni ont permis de réduire de 18 %le temps consacré par le personnel infirmier aux tâches administrative sou non cliniques pour augmenter le temps de soins dans des sites pilotes76. Une autre initiative, « Transforming Care at the Bedside77 », a été mise en œuvre dans certains hôpitaux australiens, où le taux d’événements indésirables a été réduit de 50 %78. | ![]() |
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Redéfinir les tâches et les répartir à d’autres professionnels de santé pour qu’ils puissent exercer pleinement leurs compétences79. Par exemple, le rôle du personnel infirmier praticien a été élargi en Ontario afin qu’il soit habilité à admettre les patients à l’hôpital et à leur donner congé, à prescrire des tests de diagnostic et des médicaments sur ordonnance pour les malades hospitalisés, ainsi que des soins80(consulter la section sur les ressources humaines en santé). | ![]() |
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Pratiques exemplaires concernant les médicamentss | |||
Amélioration des processus : Veiller à la mise en place de processus de bilan comparatif et au suivi tu traitement médicament lors de la sortie de l’hôpital. Il faut aider les patients qui quittent l’hôpital et doivent prendre des médicaments afin de réduire les événements indésirables associés à la prise de médicaments et d’éviter les réadmissions évitables81. Les soignants peuvent collaborer avec les patients, les familles et les aidants pour assurer la transmission de renseignements exacts lors des transitions. Cela nécessite un examen systématique de tous les médicaments pris par le patient (meilleur schéma thérapeutique possible) pour s’assurer que les médicaments supplémentaires, modifiés ou interrompus ont été soigneusement évalués82. | ![]() |
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Changement dans les ressources et la capacité : Prôner et appuyer l’établissement et l’utilisation de dossiers médicaux électroniques (DME) et des dossiers de santé électroniques (DSE) qui permettent le partage de données personnelles et confidentielles à l’échelle du système de santé, y compris les hôpitaux et les pharmacies84,85. Le partage approprié de l’information permettra aux pharmaciens et médecins permettra d’accéder à une liste complète de renseignements sur les patients et aux ordonnances et de guider la sélection et l’administration des médicaments. | ![]() |
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Amélioration des processus : Prôner l’utilisation de systèmes de saisie électronique des ordonnances. Grâce à ces systèmes, il est possible d’établir des ordonnances par voie électronique lisibles et d’instaurer des mécanismes de soutien pour les soignants qui pourraient prévenir les erreurs, ainsi que des allergies, des interactions et des erreurs de dosage85. Une étude de cohorte rétrospective menée au Children’s Hospital of Eastern Ontario a permis d’établir que la mise en place d’un système de saisie électronique des ordonnances était associée à une baisse de 40 % du taux d’erreurs associées aux médicaments86 (consulter la section sur la technologie de l’information). | ![]() |
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Idées de mise en œuvre | |||
Amélioration des processus : Transcrire des données de façon complète, détaillée et claire ou par voie électronique dans le dossier médical du patient87. On peut éviter les erreurs médicamenteuses en tapant les prescriptions ou en les écrivant de façon lisible et en utilisant uniquement des abréviations standard88,89. Éviter d’utiliser des abréviations pour les médicaments à présentation et à consonance semblable. Dresser une liste des abréviations non autorisées90,91. | ![]() |
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Amélioration des processus : Informer et éduquer le patient à propos des médicaments, du nom et de la dose en lui demandant de répéter toutes les instructions92. Un patient éclairé peut être un moyen supplémentaire de vérification des erreurs et pièges potentiels dans le processus de prescription et de prestation des médicaments. | ![]() |
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Participation des patients : Faire le nécessaire pour être un patient éclairé qui participe à la gestion de ses soins. Demander aux soignants le nom et la dose du médicament prescrit ou administré. | ![]() |