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Prôner des environnements propices à des comportements sains | Patient | Politique | Fournisseur |
Participation de la population : Créer des activités ciblant50 les groupes socio-économiques défavorisés afin de surmonter les obstacles sous-jacents à des modes de vie sains51 (section 10.2). En 2009, l’Ontario a lancé un programme après l'école de nutrition et d’activités physiques à l’intention des enfants des quartiers défavorisés. Les participants préparent des collations nutritives tout en apprenant les principes d’une bonne nutrition et en participant à des activités ludiques supervisées. Grâce à ce programme, les enfants et les adolescents se livrent à des activités saines entre 15 heures et 18 heures pendant la semaine.52 |
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Motivation : Lancer des campagnes de promotion d’une alimentation saine reposant sur des mesures établies selon le contexte dans le but de surmonter les défis auxquels les quartiers sont confrontés à l’aide de divers modes de communication, comme les médias sociaux et les panneaux publicitaires.53 Interdire la publicité pour le tabac et le parrainage des fabricants de tabac pour réduire le tabagisme.54 | ![]() |
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Motivation : Promouvoir activement la santé.55Utiliser divers médias de masse, comme la télévision, la radio, la presse, les panneaux publicitaires, les médias sociaux, etc.; employer des mots simples que tous peuvent comprendre et traduire les messages dans plusieurs langues.56,57 Afficher les messages dans les établissements de soins, les centres communautaires, les bibliothèques et d’autres lieux publics.
Le MSSLD de l’Ontario offre sur son site Web des documents d’information traitant de sujets divers, dont une alimentation saine, l’activité physique et les loisirs, la prévention des blessures, la désaccoutumance au tabac et le diabète.58 |
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Participation des patients : Diriger les patients prioritaires vers des ressources communautaires qui pourraient les aider à adopter un mode de vie sain.59
Le projet Community Health Educator Referral Liaisons a été lancé dans 15 cabinets de soins primaires de trois localités du Michigan. Le projet consiste à diriger les patients vers des services de prévention, de les conseiller et de les encourager à atteindre leurs objectifs en matière de santé. Les cliniciens remplissent un formulaire de recommandation pour les patients ayant un ou plusieurs comportements nuisibles pour la santé : dépendance au tabac et à l’alcool, mauvaise alimentation ou inactivité physique. Les patients sont dirigés vers des ressources communautaires et un service téléphonique où ils reçoivent des conseils et des encouragements, puis rendent des comptes au médecin référant.60 |
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Changement dans les ressources : Créer des communautaires saines qui encouragent des modes de vie sains. Encourager les communautés à planifier et à entreprendre des initiatives de santé et d’activités sociales et à instaurer des environnements sains propices à des modes de vie actifs.61 S’assurer que les quartiers sont sûrs et favorables aux piétons et que les gens, quels que soient leurs revenus, ont accès à des centres récréatifs.62,63 Établir des pistes de marche ou cyclables sécuritaires pour encourager l’activité physique, s’assurer que les quartiers sont sûrs et encouragent la marche, qu’ils sont dotés de programmes et d’installations de remise en forme, notamment dans les quartiers où vivent des populations vulnérables, et où l’accès aux supermarchés vendant des produits frais est facilité.64 Inclure l’éducation physique et les activités récréatives dans les programmes d’études des écoles (section 10).65
Le groupe de travail Active Cambridge établit un réseau complet d’activités communautaires auquel participent des particuliers, des entraîneurs et des bénévoles pour encourager l’activité physique et appuyer les événements locaux.66 |
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Motivation : Déconseiller les distributeurs automatiques qui proposent des collations ayant une teneur élevée en sucre, en gras ou en sel ainsi que les boissons sucrées, et éliminer ce type « d’aliments vides » des cantines scolaires.67
Together 4 Health (T4H) est un partenariat communautaire formé d’organismes éducatifs et de soins de santé, gouvernementaux et non gouvernementaux, de particuliers intéressés et d’autres groupes communautaires de la région de Waterloo, qui planifient et mettre en œuvre des programmes d’édification de communautaires saines, de promotion d’habitudes de vie saine et de soutient pour la prévention des maladies chroniques.68 |
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Motivation : Encourager les banques alimentaires à offrir des aliments sains et équilibrés aux personnes dans le besoin. Offrir des programmes d’éducation en matière de nutrition qui portent sur l’adoption de comportements sains dans les lieux de rencontre des populations vulnérables.69 | ![]() |
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Motivation : Dissiper le mythe selon lequel s’alimenter sainement coûte cher.70 Mettre en place des interventions d’éducation davantage ciblées, par exemple, des visites des épiceries pour apprendre aux gens à faire la différence entre les aliments sains et nuisibles pour la santé.71 Promouvoir des aliments sains qui ne coûtent pas cher, comme les œufs, le lait, les pommes de terre, le pain et les pâtes aux céréales complètes, au son, les haricots secs, les pommes, les bananes, le brocoli, les épinards, la pastèque et les courges.72 | ![]() |
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Motivation : Réglementer le contenu des aliments. Promouvoir des méthodes de commercialisation responsables, et établir une série de recommandations sur la commercialisation des aliments.73Imposer des restrictions sur la commercialisation des aliments vides dans les écoles et d’autres lieux.74
New York City a interdit l’utilisation des gras trans artificiels dans tous les établissements de service alimentaire titulaires d’un permis des services de santé de la ville de New York. En vertu de ce règlement, il est interdit de conserver, d’utiliser ou de servir dans les établissements de service alimentaire des aliments contenant des huiles végétales, des matières grasses ou de la margarine partiellement hydrogénées contenant 0,5 mg ou plus de gras trans par portion. Les amendes varient entre 200 $ et 2 000 $ si ce règlement n’est pas respecté.75 |
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Motivation : Aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées en affichant le contenu en calories et en sodium dans les menus des restaurants et des cafétérias des écoles et des entreprises.76,77,78 Étiquetage obligatoire. Des avertissements sur les paquets de cigarettes peuvent appuyer les efforts pour contrôler la consommation de tabac en donnant des renseignements sur les effets du tabac sur la santé et les ingrédients des cigarettes.79,80 | ![]() |
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Motivation : « Dénormaliser » les comportements nuisibles pour la santé.81Inclure une alimentation saine et équilibrée et l’éducation physique dans les programmes d’études des écoles.82 | ![]() |
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Motivation : Interdire ou restreindre la consommation. Les interdictions de fumer dans les lieux publics ont permis de réduire le taux de tabagisme.83,84 Renforcer les mesures de surveillance et l’application de la Loi favorisant un Ontario sans fumée, qui interdit de fumer dans tous les milieux de travail et les lieux publics fermés en Ontario.85 Songer à instaurer des restrictions similaires des aliments nuisibles pour la santé dans les écoles,86 les hôpitaux et les cafétérias des entreprises87,88 et retirer les distributeurs automatiques d’aliments vides des écoles.89 | ![]() |
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Motivation : Prôner et présenter des modèles de rôle qui ne fument pas. L’initiative Smoke-Free-Movies est une coalition formée en Ontario pour prendre des mesures collectives visant à contrecarrer l’exemple nuisible du tabagisme au cinéma.90 | ![]() |
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Motivation : Encourager des milieux de travail sains. Les employeurs sont encouragés à offrir des programmes, des ateliers et des cours d’activité physique et d’autres ressources au travail.91,92 Ils peuvent aussi servir des fruits et des légumes aux réunions à la place de pâtisseries et de desserts.93,94 À votre santé! Est un programme qui reconnaît les lieux de travail, les écoles et les centres récréatifs qui adhèrent à des normes exceptionnelles relatives à la nutrition, à la manipulation hygiénique des aliments et à un milieu sans fumée. Cette initiative encourage les élèves des écoles secondaires à bien s’alimenter, présente le lieu de travail comme un organisme soucieux de la santé et encourage la consommation d’aliments sains et une vie active.95 |
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Amélioration des processus : Demander à tous les membres de l’équipe de soins (personnel infirmier et instructeur en promotion de la santé) de poser régulièrement des questions sur les comportements et à offrir des conseils en matière d’hygiène de vie.96 Instaurer à l’essai le protocole « questionner, conseiller, aider, organiser » que le personnel infirmier ou d’autres soignants peuvent utiliser à chaque consultation pour encourager l’abandon du tabac. Cela ne prend que trois minutes.97 | ![]() |
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Incitatif : Taxer les comportements nuisibles pour la santé. Augmenter la taxe sur le tabac pour encourager les fumeurs à renoncer à la cigarette et empêcher les jeunes à fumer.98 Le coût des boissons alcoolisées devrait être structuré de façon à augmenter en fonction du contenu en alcool.99 Augmenter les taxes sur les aliments vides pour encourager les gens à acheter des aliments sains moins chers, afin de réduire le taux d’obésité et de maladies chroniques.100 | ![]() |
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Motivation et incitatif : Favoriser et étendre les systèmes de remboursement qui encouragent les professionnels de la santé à informer les patients des risques associés aux comportements et d’autres activités de prévention. Les médecins membres d’une équipe de santé familiale en Ontario sont admissibles à des incitatifs pour les activités de promotion de la santé, d’éducation des patients et de prévention, dont la gestion des maladies chroniques, la désaccoutumance au tabac, les vaccinations et les activités de dépistage.101 | ![]() |
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Encourager les gens à adopter de bonnes habitudes | |||
Changement dans les ressources : Encourager les programmes de désaccoutumance au tabac et l’utilisation des thérapies de substitution de la nicotine (TSN),102 par exemple, gomme, vaporisateur, timbre ou pastilles à la nicotine.103 Élargir l’accès au TSN en subventionnant le coût du traitement pour tous, quel que soit le régime d’assurance-médicaments.104
Le modèle d’Ottawa pour l’abandon du tabac (MOAT) est un programme institutionnel qui détermine et offre systématiquement un traitement et un suivi à tous les fumeurs qui se présentent au cabinet clinique. Des spécialistes du traitement de la dépendance tabagique et des facilitatrices des services d’approche travaillent directement avec les organismes de santé participant afin d’adapter les pratiques cliniques et instaurer des méthodes exemplaires de traitement de la dépendance au tabac. Une évaluation des premiers hôpitaux qui ont adopté le MOAT a permis de constater une amélioration de 11 points de pourcentage (de 18,3% à 29,4 %) des taux d’abandon à long terme.105 |
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Mesure et rétroaction : Concevoir des interventions courtes et efficaces pour identifier les personnes en proie à des problèmes de dépendances.106 |
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Participation des patients : Prôner la création de programmes d’autogestion dans les cabinets de soins primaires ou la collectivité.107,108,109,110 Aider les gens à se donner des objectifs pour modifier leurs comportements et à déterminer les obstacles et à trouver des solutions qui marchent pour eux (p. ex., « Je commencerai en perdant deux livres au cours des trois prochaines semaines ») et conviennent à leur mode de vie ( p. ex., « Je boirai du thé plutôt qu’un double whiskey pendant mes parties de bridge »”). Les patients peuvent ensuite relever la barre un peu plus haut. 111,112,113,114 | ![]() |
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Participation des patients : Mobiliser les soutiens sociaux qui encouragent la modification des comportements pour le mieux au moyen de la persuasion verbale et de rétroactions positives pour chaque pas franchi vers l’élimination d’un comportement à risque. Optimiser l’utilisation des programmes de counseling et de soutien par les pairs, surtout dans le cas de toxicomanie.115 Le CCOTS a établi de solides arguments prouvant l’efficacité de séances intenses de consultation (> 90 minutes) pour désaccoutumance au tabac.116 |
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Participation des patients : Encourager les gens à se fixer des objectifs et à participer. Le but est de déterminer des objectifs à long et à court terme pour motiver les gens à modifier leurs comportements et les aider à se rapprocher pas à pas de leur but final.117 |
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Changement dans les ressources : Utiliser des aides à la décision, des diagrammes ou des rappels dans le DME pour suivre les activités de promotion de la santé118,119 (section 7.1). |
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Participation des patients : Prôner la modification des comportements nuisibles pour la santé, préférablement par l’entremise de conseillers compétents et agréés.120,121,122 Les patients en apprennent davantage sur leur état de santé et on les aide à se donner des objectifs raisonnables en tenant compte de leur mode de vie. Puis, ils relèvent la barre un peu plus haut à chaque amélioration.
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Mesure et rétroaction : Aider les personnes qui ont de la difficulté à modifier leurs comportements à rajuster leurs stratégies et à déterminer les facteurs qui les empêchent de progresser et à les surmonter.123,124 |
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Participation des patients : Diriger les gens vers les programmes de désaccoutumance au tabac, des services téléphoniques offrant des conseils pour combattre le tabagisme ou adopter une alimentation saine.125 |
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Amélioration des processus : Faire des exposés sur « l’utilité des exercices »126 en donnant des renseignements détaillés sur la fréquence, l’intensité, le type et la durée des exercices à faire et en tenant compte de la forme physique des gens.127 |
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Participation des patients : Simplifier les routines. Rédiger des instructions par écrit ou des listes de vérification en langage simple (p. ex., liste d’aliments sains, programme de marche) que les patients devraient suivre.128 |
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Participation des patients : Encourager les gens à s’imposer des règles et à se donner des objectifs. Les gens établissent des objectifs, puis se récompensent quand un but est atteint.
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Participation des patients : Utiliser des techniques d’auto-instruction. Pour que cela marche, la personne se parle chaque fois qu’elle entreprend une tâche. |
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Motivation : Déployer des stratégies de transfert des connaissances établissant le lien entre les comportements nuisibles pour la santé et le risque de maladie.129 |
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