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Indicateur | Valeur | Tendances et comparaisons | Constatations |
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90e percentile de temps d’attente aux urgences :
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Le maximum de temps que neuf personnes sur dix attendent aux urgences s’est amélioré légèrement au cours des trois dernières années. Toutefois, ces attentes sont encore longues. En ce qui concerne les patients ayant des besoins très complexes, le temps d’attente s’est amélioré, passant de 12 heures pendant l’exercice 2008-2009 à 11,5 heures pendant l’exercice 2010-2011; en ce qui a trait aux patients ayant des besoins peu complexes, les temps d’attente se sont améliorés, passant de 4,7 heures au cours de l’exercice 2008-2009 à 4,4 heures pendant l’exercice 2010-2011. Le ministère a pris des mesures pour réduire les temps d’attente aux urgences au cours des deux dernières années, par exemple le Programme d’amélioration du fonctionnement des salles des urgences et un système de rémunération axée sur les résultats,13 ce qui pourrait expliquer en partie à cette baisse. Malgré quelques améliorations, la durée des attentes pour les patients ayant des besoins très complexes et peu complexes est considérablement plus élevée que les objectifs de huit et quatre heures respectivement établis par le MSSLD.14 Les hôpitaux doivent continuer d’améliorer les processus afin d’atteindre les objectifs provinciaux. Des études montrent que l’engorgement des salles des urgences est associé à des attentes plus longues et à un risque accru de mortalité.15,16 Des politiques et stratégies organisationnelles qui visent à réduire l’engorgement aux urgences pourraient avoir une incidence positive sur les temps d’attente. Ces politiques et stratégies organisationnelles sont expliquées de façon plus détaillée sous « Idées d’amélioration ». |
Pourcentage de patients qui ont quitté les urgences :
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Environ un Ontarien sur 30 qui se rend aux urgences repart sans avoir vu de médecin,, probablement par lassitude.17,18 Ce taux s’est amélioré légèrement au cours des deux dernières années. Près d’un Ontarien sur 100 qui se rend aux urgences repart sans avoir subi un examen détaillé, ce qui signifie qu’une première évaluation a eu lieu, mais qu’elle n’a pas été suivie d’un traitement, probablement aussi parce que la personne en avait assez d’attendre. Puisque l’engorgement des salles des urgences est aussi associé à cet indicateur, les politiques et stratégies dont il est question sous « Idées d’amélioration » concernant l’engorgement des urgences pourraient aussi contribuer à améliorer cet indicateur. |
Pourcentage des soins prodigués aux urgences dans les délais recommandés :
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Depuis l’exercice 2008-2009, le pourcentage de patients traités aux urgences dans les délais recommandés s’est accru légèrement, passant de 77 % à 81 %. Bien que cette amélioration soit encourageante, un nombre moins important de patients considérés comme des cas de réanimations, émergents et urgents est resté aux urgences dans les délais recommandés comparativement aux cas moyennement urgents et non urgents. Il faut prendre des mesures ciblées pour améliorer cet indicateur. |
90e percentile de temps d’attente avant le premier examen médical | 3,4 heures* | ![]() |
Le maximum de temps que neuf patients sur dix attendent avant leur premier examen médical était de 3,4 heures au cours de l’exercice 2010-2011, soit une baisse de 6 % par rapport à l’exercice précédent. Cet indicateur pourrait être amélioré en éliminant le problème de l’engorgement aux urgences. On trouvera sous « Idées d’amélioration » diverses stratégies pour y parvenir. |
Temps médian avant l’admission ou le transfert dans un lit | 3,2 heures* | ![]() |
La moitié des patients ont attendu plus de 3,2 heures pour un lit après avoir été hospitalisés après une visite aux urgences pendant l’exercice 2010-2011. Cette attente tend à être plus longue en hiver qu’en été. Globalement, il n’y a pas eu d’amélioration au cours des trois dernières années. |