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Indicateur | Valeur | Tendances et comparaisons | Constatations |
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Pourcentage de personnes âgées victimes d’un IAM (65 ans et plus) qui, dans les 90 jours suivant la sortie de l’hôpital, ont obtenu les médicaments recommandés :
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Ces huit dernières années, on a constaté une amélioration considérable au chapitre de l’utilisation constante de statines après une crise cardiaque (le taux est passé de 67 % à 87 %). Toutefois, il y a peu de changement en ce qui concerne l’utilisation continue des bêta-bloquants et des IECA/ARA après la sortie de l’hôpital. L’administration des trois médicaments à la fois s’est améliorée au cours des huit dernières années, mais s’est stabilisée depuis deux ans. On peut encore faire des améliorations; une étude récente indique qu’il est impossible d’augmenter l’utilisation de ces médicaments jusqu’à 90 % (objectif de la Société canadienne de cardiologie).30 |
Pourcentage de personnes âgées souffrant de ICC (65 ans et plus) qui, dans les 90 jours suivant la sortir de l’hôpital, ont obtenu les médicaments recommandés :
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L’utilisation des bêta-bloquants pour les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque congestive après la sortie de l’hôpital s’est accrue au cours des huit dernières années, tandis que l’utilisation continue après la sortie de l’hôpital des IECA/ARA a diminué au cours de la même période. Il y a encore probablement des améliorations à faire en ce qui concerne l’administration de ces médicaments, quoiqu’il soit difficile de le confirmer sans savoir si les parents souffrent d’une dysfonction systolique ou diastolique. Une conclusion plus définitive sera possible seulement lorsqu’on disposera de meilleures données. |
Taux d’accouchements par césarienne (pour 100 accouchements)
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15 % 30 % 61 % |
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Quinze pour cent des primipares à faible risque ayant accouché de façon spontanée ont eu une césarienne. Cependant, le taux est presque deux fois plus élevé (30 %) chez celles dont l’accouchement a été déclenché et de plus de 60 % chez les multipares. Les taux de césariennes dans ces sous-groupes sélectionnés sont relativement stables depuis trois ans. Les taux de césarienne augmentent dans le monde entier.31 Le taux était de 29 % en Ontario en 2009-2010,32 ce qui est supérieur au taux recommandé de 15 % par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).33 Environ un tiers des femmes qui ont subi une césarienne auront d’autres césariennes.34 Par conséquent, des interventions pour éviter les césariennes chez les primipares permettraient sans doute de réduire ces taux. De plus, grâce à un suivi attentif des taux au sein de divers groupes, ou pourrait obtenir plus de renseignements sur les raisons de la hausse du nombre de césariennes et permettrait d’éviter les césariennes inutiles.35 |
Taux de déclenchement du travail chez les femmes pour lesquelles l’âge gestationnel du bébé est :
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14 %** 21 % 20 % 59 % |
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D’après les lignes directrices de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, en établissant la date exacte de la grossesse grâce aux ultrasons de routine du premier trimestre, il est possible d’intervenir pour réduire les taux de déclenchement du travail en cas de grossesse après terme.36 Réduire les déclenchements facultatifs, associés à d’éventuelles complications, on pourrait être un autre objectif à atteindre. 37 |
Taux d’épisiotomie chez les femmes ayant accouché spontanément par les voies naturelles | 17 %** | ![]() |
Environ une femme sur six accouchant par les voies naturelles a une épisiotomie. Les taux ont baissé de 10 % au cours des quatre dernières années, probablement en raison des recommandations de l’OMS et de la SOGC contre l’utilisation routinière des épisiotomies.38,39. Toutefois, d’importants écarts sont constatés parmi les RLISS, allant de 5,3 % pour le RLISS du Nord-Ouest à 28,2 % pour le RLISS du Centre. L’Agency for Healthcare Research and Quality (AHRQ) recommande un taux inférieur à 15 % pour les épisiotomies pratiquées dans le cas de naissances spontanées par voies naturelles;40 il y a donc des améliorations à faire pour cet indicateur. |
Répartition des naissances vivantes pour chaque niveau de soins par âge gestationnel** | ![]() |
Près de 11 000 bébés sont nés prématurément en Ontario au cours de l’exercice 2010-2011 (environ un sur treize). 1 573 (1,1 %) de ces bébés sont nés à ou avant 32 semaines de gestation, sont exposés à un risque plus élevé de mortalité et de complications graves41 et ont de meilleures chances si la naissance a lieu dans un hôpital de soins tertiaires (niveau III).42 Bien que la majorité (près des deux tiers des bébés nés à <32 semaines de gestation ait reçu des soins dans un hôpital de niveau III, plus d’un quart est né dans un hôpital de niveau II/II+ et 3,5 % dans un centre de niveau I. Cela peut s’expliquer par un certain nombre de raisons, dont la distance et la disponibilité des niveaux de soins appropriés, le souhait des parents et l’absence de lignes directrices cliniques claires. Il faut améliorer la performance dans ce domaine et s’assurer que tous les nouveau-nés reçoivent les soins dont ils ont besoin. |