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Idées de prévention des chutes dans les foyers de SLD | Patient | Politique | Fournisseur |
Amélioration des processus : De nombreux facteurs contribuent au risque de chute, et il est impossible d’éliminer ce risque entièrement16,17. Quoi qu’il en soit, le personnel peut employer des stratégies pour éviter que les résidents ne se blessent gravement en cas de chute. Procéder à une évaluation des risques de chutes lors de l’admission, puis à intervalles réguliers. Utiliser un instrument validé qui a été testé dans les foyers de soins de longue durée (p. ex., échelle de chutes Morse, ou protocoles RAI-MDS 2.0 d’évaluation des risques de chutes)18,19. En évaluant régulièrement les résidents, on peut déterminer qui est le plus susceptible de chuter et aider le personnel à déterminer les étapes requises pour planifier les soins. L’outil RAI-MDS 2.0 comporte un protocole d’évaluation des résidents qui peut aider le personnel des foyers de SLD à prendre les mesures nécessaires à la prévention des chutes. | ![]() |
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Changement dans les ressources et la capacité : Réduire les risques de blessures en fournissant du matériel de protection aux résidents les plus vulnérables. Par exemple, en utilisant des protège-hanches – protections en plastique ou en mousse qui s’insèrent dans des dessous spécialement conçus – dans les foyers de soins de longue durée, on peut réduire le risque de fractures et d’autres blessures20,21. On peut aussi rabaisser les lits à une hauteur appropriée et couvrir le sol d’un revêtement spécial pour protéger les résidents en cas de chute au lever ou au coucher22,23,24. Les décideurs pourraient songer à financer du matériel de protection, car, selon une analyse de coût, l’utilisation de protège-hanches dans les foyers de soins de longue durée de la province permettrait d’économiser 6 millions de dollars en hospitalisations évitables25. | ![]() |
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Amélioration des processus, aide à la décision clinique : Si un résident fait une chute, il est important de minimiser le préjudice en effectuant une évaluation et en établissant un compte rendu de l’incident26,27 . Cette documentation permettra à chaque membre de l’équipe de soins de déterminer pourquoi le résident a fait une chute, les étapes suivantes à prendre pour bien surveiller et soigner le résident, et des moyens d’éviter d’autres chutes. Effectuer l’évaluation au moyen d’un outil simple et structuré28,29. | ![]() |
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Amélioration des processus : Certains médicaments qui sont régulièrement prescrits aux personnes âgées, comme les sédatifs ou les benzodiazépines, augmentent les risques de chutes, et certains mélanges médicamenteux peuvent avoir des réactions indésirables, tels que vertiges, perte de la vigilance et problèmes d’équilibre, susceptibles de provoquer des chutes30. Les soignants devraient faire preuve de prudence lorsqu’ils prescrivent des médicaments dont on sait qu’ils augmentent le risque de chute, administrés seuls ou en même temps que d’autre médicaments. Revoir le traitement médicamenteux régulièrement pour vérifier s’il est approprié31, surveiller attentivement les résidents après une modification du traitement médicamenteux; retirer ou interrompre un médicament est parfois recommander32,33,34,35. La vitamine D et le calcium constituent un moyen économique d’éviter les blessures dues aux chutes en ralentissant la perte de masse osseuse36,37. | ![]() |
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Amélioration des processus : Les risques d’environnement (p. ex., encombrements ou tapis glissants) peuvent causer des chutes38. Créer un cadre de vie sécuritaire pour les résidents en évaluant l’environnement et en le modifiant, au besoin. On peut éviter les chutes dans les foyers grâce à diverses stratégies : maintenir le sol propre et sec , supprimer les encombrements, installer un bon éclairage, des barres d’appui et des mains courantes, placer le mobilier à une hauteur accessible39. | ![]() |
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Amélioration des processus : Étant donné qu’un affaiblissement musculaire et des problèmes d’équilibre peuvent augmenter les risques de chutes40, aider les résidents à se tonifier les muscles et à se maintenir en forme en intégrant des exercices supervisés au programme de prévention des chutes. Le type et l’intensité des exercices doivent être adaptés aux besoins de chacun41. Il s’est avéré que les programmes d’exercice à long terme représentent un moyen peu coûteux de réduire le taux de chutes42. La section 3.4, Veiller sur la santé des résidents des foyers de soins de longue durée, contient d’autres idées sur la façon d’aider les résidents à rester actifs. | ![]() |
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Idées de prévention et de traitement des plaies de pression dans les foyers de SLD | Patient | Politique | Fournisseur |
Amélioration des processus : Lorsqu’une plaie cutanée passe inaperçue et n’est pas traitée, elle risque de se transformer en plaie de pression ou de s’aggraver. Utiliser un outil d’évaluation fiable et structuré tel que l’échelle de Braden pour déterminer si les nouveaux résidents sont vulnérables aux plaies de pression43. L’outil RAI-MDS 2.0 comprend une échelle d’évaluation des risques de plaies de pression pour faciliter les évaluations régulières44. Chaque jour, examiner soigneusement la peau des résidents susceptibles de développer des plaies de pression45. | ![]() |
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Amélioration des processus, perfectionnement professionnel : Il convient de repositionner régulièrement les résidents en fauteuil roulant ou alités pour éviter les périodes de pression prolongées46,47,48. Songer à mettre en place un programme de repositionnement personnalisé pour les résidents à risque. Former le personnel aux bonnes techniques de repositionnement et de manutention des résidents49. | ![]() |
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Changement dans les ressources et la capacité : Il existe des accessoires de soulagement de la pression, tels que des matelas en mousse spéciaux qui permettent d’éviter et de soulager les plaies de pression50. Munir les foyers des accessoires nécessaires pour éviter que les résidents susceptibles de développer une plaie de pression puissent en bénéficier. QSSO recommande que des matelas spéciaux en mousse très dense soient utilisés pour les résidents vulnérables et que des matelas de bonne qualité soient fournis à tous les résidents des foyers de SLD, quel que soit leur niveau de risque51. | ![]() |
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Amélioration des processus : Étant donné que l’humidité due à l’incontinence ou à la transpiration augmente les risques de plaies de pression52, protéger la peau contre les excédents d’humidité. On peut utiliser des nettoyants et crèmes cutanés et des barrières de protection et mettre en place un programme de prévention de l’incontinence pour préserver l’intégrité de la peau53,54. La section 3.4, Veiller sur la santé des résidents des foyers de soins de longue durée, contient d’autres idées sur la façon sur la façon de gérer l’incontinence. Voir la section 3.4 : Veiller sur la santé des résidents des foyers de soins de longue durée. | ![]() |
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Amélioration des processus : Grâce à une bonne nutrition et hydratation, on peut diminuer les risques de plaies de pression et traiter ces dernières. Évaluer la nutrition lors de l’admission et chaque fois qu’il y a un changement dans l’état de santé des résidents55. Faire appel aux services d’un diététiste lors de l’établissement des programmes de prévention et de traitement des plaies de pression56,57. | ![]() |
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Perfectionnement professionnel : Les plaies de pression ne sévissent pas seulement dans les foyers de soins de longue durée. Les plaies peuvent aussi se développer lorsque les gens attendent chez eux ou à l’hôpital d’être admis dans un foyer de soins de longue durée58, alourdissant ainsi le fardeau du personnel des foyers59,60. Étant donné que la prévention des plaies de pression est une responsabilité que doivent se partager tous les intervenants du système de santé, envisager d’éduquer les soignants des soins à domiciles et des hôpitaux aux pratiques exemplaires de traitement et de prévention des plaies de pression. | ![]() |
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Idées pour réduire au minimum l’utilisation des moyens de contention et gérer les comportements dans les foyers de SLD | Patient | Politique | Fournisseur |
Participation des patients, perfectionnement professionnel : Lorsqu’une personne se met à errer ou à montrer des signes d’agressivité ou d’agitation, la famille et les employés craignent que la personne ne soit un danger pour elle ou d’autres si elle n’est pas mise sous contention61,62,63. Mais certains accessoires, comme les ceintures de sécurité, côtés de lit, tables à plateau et autres moyens de contention physique, peuvent causer des blessures, voire entraîner des accidents mortels64,65,66. Le risque de désorientation et d’isolation sociale de la personne augmente aussi67. Éduquer le personnel des foyers de SLD, les familles et autres intervenants en santé aux risques associés aux appareils de contention et s’assurer que les équipes de soins connaissent les lois, politiques et procédures qui en régissent l’utilisation. | ![]() |
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Amélioration des processus : L’errance est un problème fréquent dans les foyers de soins de longue durée, mais il existe de nombreuses solutions autres que les appareils de contention pour gérer ce type de comportement. Explorer d’autres moyens de surveiller les personnes sujettes à l’errance ou qui essaient de s’enfuir. On peut utiliser des obstacles munis de bandes velcro pour empêcher les résidents d’entrer dans d’autres chambres68. L’agencement physique du foyer peut aussi influer sur les comportements liés à la démence69. Le foyer peut être agencé de façon à aider les résidents à trouver leur chemin; des écriteaux illustrés, des indices comme une boîte à souvenirs placée devant la chambre et des sorties sécurisées sont des moyens d’assurer la sécurité des résidents sujets à l’errance70. | ![]() |
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Amélioration des processus : Puisque les personnes atteintes de démence ont de la difficulté à communiquer, elles ont tendance à s’exprimer au moyen de certains comportements lorsque des choses se produisent dans leur environnement. Étudier divers moyens de gérer les comportements associés à la démence. La thérapie par le toucher, les programmes musicaux, les visites d’animaux et l’aromathérapie sont autant de moyens qui se sont avérés efficaces pour réduire les comportements négatifs chez les personnes atteintes de démence.71,72 | ![]() |
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Amélioration des processus, participation des patients : Divers facteurs contribuent à aggraver les comportements, comme empiéter sur l’espace personnel des résidents ou leur demander de faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire, ou encore des situations stressantes, par exemple, changement de chambre ou décès d’un ami ou d’un membre de la famille73,74,75. Instaurer un programme de soins centrés sur la personne. En permettant aux résidents d’établir eux-mêmes leur emploi du temps, par exemple, décider de l’heure à laquelle ils se lèvent et s’habillent et de leurs activités, on peut améliorer les comportements reliés à la démence76. Ne pas envahir l’espace personnel des résidents en frappant à la porte avant d’entrer et respecter leur intimité pendant qu’ils se lavent ou vont à la toilette77. Communiquer avec les résidents avec respect, compassion et douceur, mais éviter de leur parler sur un ton condescendant (comme à des enfants), car cela peut provoquer des comportements négatifs78,79. | ![]() | ||
Idées afin d’éviter les infections urinaires dans les foyers de SLD | Patient | Politique | Fournisseur |
Amélioration des processus : Il est important de composer suffisamment de liquide pour rester en bonne santé et réduire les risques d’infections urinaires. S’assurer que les résidents boivent consomment et aider ceux qui ne peuvent boire seuls. On peut, par exemple, multiplier les occasions d’encourager les résidents à boire en les invitant à prendre le thé le matin ou à se rencontrer avant le repas, en encourageant les familles et le personnel à boire avec les résidents, et en offrant des aliments à forte conteneur en eau, comme les gelées aux fruits. | ![]() |
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Amélioration des processus : Les infections urinaires peuvent causer l’incontinence et vice versa80,81,82. Il existe de nombreuses stratégies pour aider les résidents à rester continents ou à soigner l’incontinence. Établir et suivre des plans personnalisés de soin de l’incontinence, et s’assurer que les produits utilisés correspondent aux besoins particuliers et à la morphologie de chacun83. Même lorsqu’une personne va aux toilettes, il arrive que sa vessie ne se vide pas complètement. Vu que l’urine résiduelle peut accroître les risques d’infections, le personnel peut aider la personne en encourageant la double miction84, c’est-à-dire en incitant la personne au réflexe de miction. Étant donné que les articles comme les couches et les dessous absorbants de qualité coûtent cher85, les foyers devraient disposer des ressources nécessaires pour couvrir ces coûts. La gestion de l’incontinence prenant beaucoup de temps, on devrait instaurer des politiques pour s’assurer que chaque foyer dispose du personnel et des ressources requises pour répondre aux besoins des résidents. La section 3.4, Veiller sur la santé des résidents des foyers de soins de longue durée, contient d’autres idées sur la façon de gérer l’incontinence. |
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Idées pour mieux contrôler les infections dans les foyers de SLD | Patient | Politique | Fournisseur |
Amélioration des processus : Le vieillissement, la vulnérabilité, les maladies chroniques augmentent les risques d’infections chez les résidents des foyers de SLD. Étant donné que ces facteurs sont difficilement contrôlables, il est particulièrement important que les foyers de SLD adoptent des pratiques rigoureuses de prévention des infections86,87,88,89,90 En vertu de la Loi de 2007 sur les foyers de longue durée, tous les foyers sont tenus de mettre en place des programmes de prévention et de contrôle des infections pour surveiller la présence d’infections et prévenir leur transmission91. Il est important que ces programmes se basent sur des données probantes d’actualité et comprennent des séances complètes de sensibilisation du personnel. Les foyers peuvent songer à désigner une personne responsable de la prévention des infections pour diriger les méthodes de contrôle des infections92. Les foyers peuvent aussi former des comités ou des groupes de travail responsables du contrôle des infections composés de personnes âgées et de membres du personnel clinique habilités à élaborer et mettre à jour des politiques de contrôle des infections93. |
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Amélioration des processus : Suivre de bons protocoles d’hygiène des mains94,95. Le personnel doit toujours se laver ou se désinfecter les mains avant et après tout contact avec chaque résident et de servir des aliments ou des boissons96. Les visiteurs doivent en faire de même avant d’entrer et de quitter le foyer. On doit s’assurer que les règles d’hygiène des mains sont toujours observées97. | ![]() |
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Changement dans les ressources et la capacité : S’assurer que les stations de lavage des mains sont toujours placées à proximité et en bon état de marche, et que les résidents ne se passent pas des objets personnels, par exemple, des rasoirs ou du savon98. | ![]() |
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Amélioration des processus : Les personnes qui travaillent avec des résidents devraient se faire vacciner chaque année, notamment contre la grippe saisonnière99,100. Les foyers devraient adopter des politiques afin de permettre aux employés de rester chez eux quand ils sont malades101. Les visiteurs devraient aussi adhérer à cette politique. | ![]() |
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