La population Ontarienne souhaite que le réseau de santé soit :

Recevoir les traitements appropriés à l’hôpital

Hôpitaux Soins de santé de longue durée Soins à domicile Soins primaires
Prescription de traitements adéquats dans les hôpitaux Introduction Raison d’être Résultats des indicateurs Idées d’amélioration Que fait-on en Ontario?

Idées d’amélioration

Traitements médicaux Patient Politique Fournisseur
Aide à la décision : La normalisation pourrait réduire un excédent d’information. Par exemple, les demandes d’admission normalisées, les listes de vérification des soins à administrer après la sortie, les tableaux placés au chevet et les plans de soins ou algorithmes peuvent faciliter la prise de décision concernant la prescription d’un médicament ou d’un examen. Utiliser le système de dossier de santé électronique (DSE) pour guider les décisions cliniques et générer des rappels.43 Pour avoir une influence positive sur le comportement44 du fournisseur et les résultats45 des patients, ces systèmes doivent fournir des renseignements en temps voulu, pertinents, adaptables aux besoins locaux et étayés par un soutien technique constant.46    
Participation des patients : Encourager le personnel hospitalier à revoir le traitement médicamenteux avec le patient avant qu’il ne quitte l’hôpital47,48 et s’assurer que le patient dispose des renseignements sur papier, y compris une « liste de médicaments » facile à suivre indiquant les changements importants. Les fournisseurs peuvent demander aux patients de répéter les renseignements qui leur sont donnés pour s’assurer qu’ils et leurs les aidants ont bien compris les instructions.49,50 Encourager les patients à garder les listes de médicaments et à gérer leur traitement.51 Voir avec les patients où ils se procureront leurs médicaments une fois qu’ils auront quitté l’hôpital. Si le coût semble être un problème, conseiller le patient sur les programmes offerts (programme de médicaments Trillium ou Programme de médicaments de l’Ontario).52,53 Grâce au suivi téléphonique et aux systèmes interactifs de réponse vocale, on peut déterminer les interactions médicamenteuses et encourager les patients tout juste sortis de l’hôpital à prendre les médicaments qui leur ont été prescrits.54,55  
Amélioration des processus : S’assurer que l’information fournie par l’hôpital est envoyée aux fournisseurs de soins primaires en temps voulu, pour qu’ils discutent du traitement médicamenteux avec les patients56 (section 8.1). cyberSanté Ontario collabore avec les hôpitaux et les médecins à la mise en œuvre de plusieurs programmes permettant aux médecins de soins primaires d’accéder aux dossiers des hôpitaux.57 Une meilleure communication interdisciplinaire incluant les médecins de soins primaires et les innovations au chapitre du système de DSE représentent des moyens permettant d’améliorer la continuité du traitement médicamenteux58,59 (section 7.2).    
Mesure et rétroaction : Demander à l’équipe interprofessionnelle de mettre en place une stratégie pour s’assurer que tous les intervenants adhèrent aux lignes directrices. Selon certaines études, ce type de stratégie est associé à un taux supérieur d’observation des lignes directrices que lorsqu’on se fie à un seul clinicien.60,61 Fournir une rétroaction à intervalles réguliers aux personnes qui prescrivent des médicaments sur la performance de l’hôpital62 et des fournisseurs particuliers.63    
Accidents vasculaires cérébraux
Amélioration des processus : S’assurer que les personnes ayant subi un AVC sont immédiatement transportées en ambulance vers un hôpital abritant une unité spécialisée dans le traitement des AVC, comme le stipule la stratégie ontarienne Prévention des accidents vasculaires cérébraux. Ainsi, grâce à cette recommandation, les patients ont pu arriver plus rapidement dans un centre de traitement des AVC à Toronto et quatre fois plus de personnes ont pu recevoir le traitement par thrombolyse approprié .64 Cette recommandation fait également partie des lignes directrices nationales sur les AVC.65 Voir si certains établissements sont dans l’incapacité, pour des raisons géographiques, d’accéder directement à une unité de traitement des AVC et s’assurer qu’ils disposent des programmes de formation, des protocoles et des systèmes thrombolitique nécessaires pour intervenir d’urgence.66    
Aide à la décision : Établir des processus normalisés et des ensembles de prescriptions pour le déclenchement de la thrombolyse.67 Créer une équipe spécialisée en administration de la thrombolyse, comme l’a fait un hôpital de Calgary.68    
Changement dans les ressources et les capacités : Accroître la capacité des services de télémédecine pour que les hôpitaux qui n’ont pas une grande expérience dans le traitement des AVC, tels que les établissements des régions rurales ou du Nord de la province, puissent demander à des spécialistes situés ailleurs de revoir les résultats des tomodensitométries et les diagnostics et de les conseiller.69    
Césariennes, déclenchement du travail et épisiotomies
Participation des patientes : Informer le public et les fournisseurs de soins des risques associés aux césariennes planifiées,70 qui comprennent une incidence plus importante de complications graves (p. ex., hémorragie nécessitant une hystérectomie, arrêt cardiaque, thrombo-embolie veineuse, infection),71 ainsi qu’une hausse des coûts de la santé.72Les campagnes de sensibilisation publique peuvent être utiles. Par exemple, plusieurs hôpitaux du New Jersey ont lancé une campagne « Worst to First » pour réduire les taux de césarienne à 15 %.73 Les campagnes publiques peuvent aussi souligner qu’accoucher est un processus physiologique naturel.74 Déployer des stratégies d’information de la population sur l’obésité (p. ex., étiquette des aliments, création de collectivités saines invitant les gens à faire des exercices, etc. (section 9.1).  
Aide à la décision : Établir des lignes directrices nationales pour les césariennes, comme le recommande l’énoncé de politique de la SOGC (2008)75 et telles celles mises en œuvre au Royaume-Uni en 2004.76 L’énoncé de politique 2008 de la SOGC encourage les parents qui attendent un enfant et leurs médecins à poursuivre des accouchements naturels, et de réserver les césariennes aux grossesses pour lesquelles la santé de la mère ou du bébé est en danger. En outre, la ligne directrice clinique no 226 de la SOGC (juin 2009) établit des directives pour l’accouchement par les voies naturelles dans le cas de présentation du bébé par le siège. Ces lignes directrices sont importantes. Toutefois, comme il est expliqué ci-dessus au chapitre de la gestion des traitements médicamenteux, l’application réussie des lignes directrices dépend de plusieurs facteurs; les lignes directrices ne suffisent pas à elles seules. Par exemple, au Royaume-Uni, les taux de césariennes ont augmenté légèrement, passant d’un peu moins de 23 % en 2004-2005, année de l’émission des lignes directrices, à un peu moins de 25 % en 2009-2010.77Mettre à jour les politiques hospitalières et s’assurer qu’elles tiennent compte des interventions requises dans des circonstances cliniques spécifiques et des lignes directrices professionnelles les plus récentes.78 Demander une seconde opinion et appliquer des caractères objectifs pour les césariennes, les déclenchements du travail79 et les épisiotomies,80 comme ceux énoncés dans les lignes directrices et les arbres de décision, pour apaiser les craintes concernant d’éventuels problèmes d’ordre médical et juridique.  
Perfectionnement professionnel : Augmenter les normes de formation pour les obstétriciens, les médecins de famille et les sages-femmes en ce qui concerne l’application de leurs qualifications ou offrir aux praticiens en place la possibilité de suivre une formation supplémentaire pour se perfectionner s’ils le souhaitent. Les exercices d’urgence et les simulateurs permettent aux fournisseurs de soins de se préparer à faire face aux situations difficiles en tant qu’équipe (semblables aux simulateurs de vol utilisés pour les pilotes), et leur utilisation en obstétrique pourrait être élargie considérablement.81  
Aide à la décision : Établir des protocoles pour le déclenchement du travail en temps voulu. Des médecins d’un hôpital de Pittsburgh ont mis au point un protocole d’évaluation en vertu duquel l’accouchement ne peut être déclenché que si le bébé a au moins 39 semaines et si le col de l’utérus est « mûr ». Le nombre d’accouchements déclenchés a été réduit d’un tiers et la proportion de césariennes chez les femmes primipares dont le travail a été déclenché est passée de 35 % à 14 %.82    
Participation des patients : On sait que les épisiotomies sont parfois nécessaires, et le choix de la patiente joue un rôle important dans la décision de faire une épisiotomie. Toutefois, des recherches récentes suggèrent que les épisiotomies routinières posent des risques et ne permettent pas de calmer la douleur ou de réduire la durée du travail ou les complications.83 Qui plus est, elles entraînent parfois des infections, des saignements et des dommages à long terme au tissu mou du plancher pelvien.84 En conséquence, le médecin et la patiente pourraient discuter des recommandations de la SOGC contre les épisiotomies routinières, et suggérer plutôt qu’une telle intervention ne soit réalisée que dans des cas précis lorsque la santé de la mère ou du bébé est en danger.85  
Mesure et rétroaction : Instaurer des mécanismes de vérification et de rétroaction afin de permettre aux médecins de consulter régulièrement leurs propres données concernant des mesures comme les taux de césariennes, les taux de complications et le respect des lignes directrices, afin de voir quels sont les domaines nécessitant des améliorations.86    
Répartition des services destinés aux prématurés nécessitant des soins spécialisés
Amélioration du processus : Renforcer l’intégration et l’accès aux soins régionaux pour les bébés à risque élevé et s’assurer que les naissances à risque élevé ont lieu dans des hôpitaux équipés pour prendre en charge la mère et l’enfant.87L’approche régionalisée mise en œuvre en Ontario pour la prestation de services périnatals a pour but de créer des unités de soins intensifs néonatals spécialisés dans le soin des nouveau-nés à risque. Par exemple, le Child Health Network for the Greater Toronto Area (CHN) est un partenariat entre des hôpitaux et des fournisseurs communautaires soucieux de coordonner et d’appuyer un système régional de soins de la mère et de l’enfant, comprenant une unité de soins néonatals tertiaires (niveau III), le cas échéant.88 Veiller à la mise en place d’un service de transport d’urgence pour le transfert, le cas échéant, vers le niveau de soins le plus approprié, des femmes enceintes à risque élevé. Établir un service de transport entre établissements pour le transfert des nouveau-nés prématurés dont l’état est stable afin qu’ils puissent retourner dans un établissement proche de leur domicile89.    
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