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Mortalité dans les hôpitaux

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La mortalité hospitalière Introduction Raison d’être Résultats des indicateurs Idées d’amélioration Que fait-on en Ontario?

Idées d’amélioration

Pratiques visant à réduire les RNMH Patient Politique Fournisseur
Amélioration des processus : Instaurer des protocoles de soins. Les protocoles de soins sont des séries d’interventions fondées sur des preuves qui, lorsqu’ils sont mis en œuvre ensemble, peuvent optimiser les résultats18Soins de santé plus sécuritaires maintenant! est un programme de l’Institut canadien pour la sécurité des patients qui fournit des protocoles de soins canadiens pour les pneumonies acquises sous ventilateur, les infections associées à la présence d’un cathéter central, les bilans comparatifs des médicaments et les thrombo-embolies veineuses, entre autres19. La mise en œuvre de protocoles de soins au Royaume-Uni pourrait avoir contribué à la diminution du RNMH, qui est passé de 89,6 à 71,1 % au cours d’une période d’un an pour les états cliniques ciblés, comme les AVC, les insuffisances cardiaques congestives et les maladies pulmonaires obstructives chroniques20. Il existe plusieurs protocoles pour la septicémie et les établissements qui les ont utilisés ont réussi à doubler les chances de survie21,22. Voici quelques exemples :

Septicémie– mesurer les concentrations sériques de lactate, vérifier les hémocultures avant d’administrer des antibiotiques, administrer ces derniers immédiatement, si la pression artérielle est trop basse, il faut absolument la relever à l’aide de solutés intraveineux et de vasopresseurs23
Thrombo-embolie veineuse – identifier les patients risquant de subir un caillot et leur administrer des anticoagulants24,25
Complications chirurgicales –administrer des antibiotiques juste avant une opération et des anticoagulants pour prévenir les caillots sanguins; enlever les poils avec une tondeuse chirurgicale; maintenir des taux normaux de température, de glycémie sanguine; continuer les bêta-bloquants si le patient en prend déjà; utiliser la liste de vérification chirurgicale26,27
Utilisation sécuritaire des médicaments : bilan comparatif et dosage des médicaments; utiliser des solutions intraveineuses préparées à l’avance ou par la pharmacie; système informatisé de prescription et codage à barre du processus d’administration des médicaments28.
   
Idées de mise en œuvre Patient Politique Fournisseur
Aide à la décision : Normaliser les ordres d’admission, listes de vérification, listes de prescriptions et outils d’aide à la décision qui s’appuient sur les pratiques exemplaires actuelles29. Établir des listes de vérification compilées à partir de lignes directrices cliniques fondées sur des preuves et les mettre à la disposition de tous les soignants. Instaurer des protocoles normalisés, des diagrammes de progression et des cheminements cliniques30. Déterminer les rôles des membres de l’équipe et établir un plan de soins qui décrit l’enchaînement et le moment des interventions thérapeutiques fondées sur des preuves disponibles afin optimiser les soins des patients et de contribuer à produire des résultats positifs31. Par exemple, le Windsor Essex District Stroke Centre utilise un protocole de soin des AVC aigus qui facilite la thrombolyse et un cheminement clinique pour les AVC aigus32 et des ordres d’admission33 étayant les pratiques exemplaires actuelles. Leur approche de soins multidisciplinaires comprend une unité de neurologie dispensant sur place des soins spécialisés de haut niveau, des tomodensitométries, des examens par IRM, des services d’intervention radiologique, neurochirurgicale et de chirurgie vasculaire, une infirmière spécialisée dans le traitement des AVC aigus responsable de la gestion des cas, et des programmes d’éducation des professionnels et des patients34    
Amélioration des processus : Songer à créer des équipes d’intervention rapide35,36. Une équipe d’intervention rapide, également appelée équipe médicale d'urgence, est un groupe de cliniciens spécialisés en soins intensifs qui peuvent être appelés lorsqu’un patient présente des signes de détérioration clinique. Au besoin, l’équipe réagit, évalue, stabilise et transfère le patient rapidement37. La mise en œuvre réussie des équipes d’intervention rapide peut réduire les taux d’incidence des arrêts cardiaques, les RNMH et les transferts non planifiés aux unités de soins intensifs38,39  
Perfectionnement professionnel : Améliorer la capacité de reconnaître les patients dont l’état se détériore et d’intervenir de façon appropriée en améliorant les compétences de raisonnement clinique40 et en enseignant les techniques de communication telles que « situation-antécédents-évaluation-recommandation » (SAER), qui peuvent aider le personnel à décrire de façon adéquate la nature critique d’une situation à d’autres membres de l’équipe41. En outre, songer à enseigner l’approche de langage critique « inquiet-inconfortable -vulnérable-effrayé », qui aide les soignants à soulever des questions associées à la sécurité des patients42    
Amélioration des processus : Demander aux établissements d’instaurer un volume de cas minimum. Veiller à ce que les chirurgiens qui font des opérations à haut risque réalisent un volume élevé d’interventions par an43,44,45,46. Les normes relatives aux installations pourraient comprendre des volumes minimaux de chirurgies, un nombre minimal de chirurgiens et un minimum de ressources physiques et humaines nécessaires qui doivent être disponibles. Les normes minimales recommandées pour les chirurgies cardiaques comprennent un volume annuel d’au moins 100 à 125 opérations à cœur ouvert par hôpital47. Action Cancer Ontario recommande un volume minimal de chirurgie du cancer du foie, du pancréas et des voies biliaires d’au moins 50 cas importants par an, y compris au moins 20 résections pancréatiques48    
Changement dans les ressources et la capacité : Songer à créer des centres d’excellence. Les centres régionaux de cancérologie sont des réseaux d’organismes de soins de santé qui dispensent des soins anticancer dans chaque des réseaux locaux d’intégration des services de la santé de la province, qui sont responsables de la mise en œuvre de programmes de soins anticancer spécialisés et de la coordination des soins parmi les fournisseurs régionaux de soins de santé afin d’améliorer l’accès, la qualité et les temps d’attente49. De même, il y a 11 centres neurochirurgicaux en Ontario qui fournissent des services neurochirurgicaux hautement spécialisés50. Ce principe peut être suivi pour d’autres diagnostics.     
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