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Santé mentale et toxicomanie

Hôpitaux Soins de santé de longue durée Soins à domicile Soins primaires
Décès et préjudices évitables grâce à la prévention Introduction Raison d’être Résultats des indicateurs Idées d’amélioration Que fait-on en Ontario?

Idées d’amélioration

Améliorer les services de santé mentale Patient Politique Fournisseur
Amélioration des processus : Instaurer des points d’accès uniques pour les soutiens communautaires et s’assurer que les gens savent où ils sont situés.30Ces centres de services offrent généralement un éventail de services sociaux et de santé, y compris des cours de perfectionnement dirigés par des pairs,31un soutien émotionnel et de l’information en langage simple sur les problèmes quotidiens, comme les médicaments, la façon de gérer son argent,32la recherche de logement et les problèmes de location.33Nombre de ces services existent en Ontario,34,35mais ils sont fragmentés et il n’est pas facile de les trouver. En outre, certains services, comme les services juridiques, ne sont peut-être pas bien préparés pour traiter avec les personnes en proie à des problèmes de santé mentale ou de dépendance. Intégrer les services pour faire un meilleur usage des compétences et des ressources36existantes et empêcher que les personnes vulnérables « ne tombent entre les mailles du filet »37     Policy
Participation des patients : Créer et promouvoir davantage de services pour les clients et les familles afin d’aider les personnes en proie à des problèmes de santé mentale ou de dépendance à vivre de façon autonome. Des programmes comme l’Intensive Case Management Program offert par Nipissing Mental Health Housing & Support Services permettent aux clients à continuer de vivre de façon autonome en les aidant dans les activités de la vie quotidienne, à prendre leurs médicaments, en défendant leurs droits et en les dirigeant vers les ressources communautaires38,39Certains services hospitaliers, tels que programmes de jour, services de formation professionnelle et soins spirituels, aident aussi les personnes en difficulté.40Édifier des collectivités fortes et attentionnées. Il est de plus en plus prouvé que « l’engagement communautaire », concept visant le côté psychologique et comportemental, contribue à améliorer la santé mentale.41,42Collaborer avec les localités et les organismes (p. ex., les lieux de travail) pour déterminer et mettre en œuvre des stratégies de prévention et de gestion des problèmes de santé mentale, qui répondent aux besoins des personnes en proie à des problèmes de santé mentale ou de dépendance.43 Policy Policy  
Changement dans la capacité et les ressources : Investir dans la création d’un système d’intervention d’urgence 24 heurs sur 24, sept jours sur sept. Les personnes en proie à des problèmes de santé mentale ou de dépendance ont besoin de solutions qui répondent mieux à leurs besoins que les urgences.44Relier le système d’intervention d’urgence aux hôpitaux et aux services de police, et instaurer des protocoles pour diriger les gens ailleurs qu’aux urgences, des paramètres précis pour quand cela est approprié et améliorer l’accès aux services communautaires les plus adéquats.45,46Fournir de l’information aux membres du public sur la gamme de services de santé mentale qui leur sont offerts et la meilleure façon d’accéder à ces services. Des guides, comme Défis et décisions : Trouver des services de santé mentale en Ontario, Centre de toxicomanie et de santé mentale peuvent aider les gens à trouver les services de soutien qui répondront le mieux à leurs besoins.47   Policy Policy
Continuité des soins
Amélioration des processus : Établir un plan de sortie structuré en fonction des besoins du client et suivant le continuum de soins.48Pour améliorer le processus de sortie, communiquer clairement avec le client, la famille et l’aidant, et les faire participer au processus, afin d’encourager l’intégration des soins entre tous les professionnels et les établissements de santé49,50(sections 3.3 et 8.1). Établir des cheminements de soins expliquant les soins reposant sur des données probantes que les clients et les professionnels de la santé devraient suivre, les soins de transition appropriés et les fonctions des soignants, des clients et des aidants.51,52,53Encourager et appuyer les fournisseurs de soins primaires à s’assurer que les soins sont prodigués de façon continue et non sporadique. 54     Provider
Amélioration des processus : Faire des programmes de traitement de jour un mécanisme de suivi des clients qui quittent l’hôpital pour retourner vivre au sein de la collectivité.55Par exemple, le Mood and Anxiety Day Treatment Service de CAMH offre une thérapie de groupe fondée sur des pratiques exemplaires doublée d’une approche fondée sur une équipe multidisciplinaire pour aider les clients à se donner des objectifs réalistes.56S’assurer que les personnes qui ont une maladie mentale établie disposent d’un plan de soins et sachent à qui s’adresser en cas de crise.57Charger une personne, par exemple, un gestionnaire de cas, de travailler avec la famille et le client pour s’assurer que le plan de soins est mis en œuvre, étudié et communiqué.58,59     Provider
Services communautaires de santé mentale
Perfectionnement professionnel : Étudier la nécessité d’un examen de la capacité et de nouvelles stratégies pour répartir les services des soignants les plus compétents.60Par exemple, l’Ontario College of Family Physicians Collaborative Mental Health Care Network met les médecins de famille de la province en contact avec un mentor psychothérapeute ou psychiatre pour les aider dans des cas particuliers et à les conseiller pour se perfectionner dans le domaine des soins de santé mentale.61Les participants ont indiqué que l’accès aux mentors et les connaissances et compétences ainsi acquises leur ont permis de prodiguer un traitement optimal plus rapidement et s’est traduit par une amélioration des symptômes pour les clients. Les clients du programme sont plus confiants à l’égard de la façon dont leur maladie est gérée, ont moins souvent recours aux spécialistes en personne et utilisent davantage les appels téléphoniques et les courriels. 62     Provider
Changement dans la capacité et les ressources : Encourager le service de télémédecine comme un modèle de consultation psychiatrique pour les fournisseurs de soins primaires et les autres cliniciens. La psychiatrie et la santé mentale représentent le principal secteur thérapeutique clinique qui aide les clients par l’entremise du Réseau de télémédecine Ontario (RTO), avec plus de 78 000 consultations en 2011.63RTO est aussi utilisé pour le traitement de maintien à la méthadone, afin d’aider les personnes qui vivent dans des localités isolées et ont de la difficulté à accéder aux programmes de distribution de méthadone, leur assurant une certaine stabilité dans leur plan de traitement.64     Provider
Perfectionnement professionnel : Accroître le nombre de services de santé mentale et de toxicomanie par le biais des soins interprofessionnels et l’éducation. Étudier le rôle que d’autres professionnels de la santé peuvent jouer pour aider et soigner les personnes en proie à des problèmes de santé mentale ou de dépendance (p. ex., médecins de famille ayant suivi une formation en thérapie comportementale cognitive, travailleurs sociaux, spécialistes des dépendances, personnel infirmier praticien, etc.). Former le personnel infirmier et d’autres paraprofessionnels de la santé dans la prestation de soins de santé mentale et recourir aux modèles fondés sur le travail d’équipe pour optimiser les compétences des travailleurs de la santé.65,66Les équipes de santé familiale (ESF), par exemple, comprennent des travailleurs sociaux. Bien que seulement 2,5 millions de personnes se soient inscrites aux ESF,67ils existent des programmes, dont le Primary Care Program du chapitre Cochrane Timiskaming de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), à Timmins, qui permettent aux personnes atteintes de graves problèmes de santé mentale d’accéder à des évaluations, diagnostics et traitements offerts par une équipe multidiscipllinaire comprenant une infirmière praticienne, un médecin et d’autres fournisseurs de services de santé mentale. 68
  Policy Provider
Mesure et rétroaction : Évaluer/surveiller le succès des programmes de santé mentale et, au besoin, diffuser les modèles qui produisent de bons résultats rapidement. Par exemple, la Community Mental Health Evaluation Initiative évalue l’efficacité des services de santé mentale communautaires en Ontario, dégageant les éléments probants sur lesquels s’appuieront les futures décisions concernant la prestation des programmes et des services.69     Provider
Prévention du suicide
Amélioration des processus : Continuer à créer et à promouvoir des stratégies de prévention du suicide.70Le 4 octobre 2011, la Chambre des communes a déclaré que le suicide était un problème de santé publique majeur et une priorité politique et a encouragé le gouvernement fédéral à collaborer avec les provinces et les territoires pour établir et financer une stratégie nationale de prévention du suicide.71La région de Halton, Hamilton, London-Middlesex, Niagara, Ottawa, le comté d’Oxford et la région de Waterloo ont mis en place des plans de prévention du suicide.72Cibler les efforts sur les populations particulièrement vulnérables. Les personnes à risque élevé de suicide comprennent les jeunes,73les personnes âgées, les victimes de maltraitance, les personnes incarcérées, les minorités sexuelles et les personnes qui ont déjà tenté de se suicider.74,75Certaines communautés autochtones sont particulièrement vulnérables.76   Policy  
Participation des patients : Prôner des campagnes de sensibilisation du public à la façon de détecter les signes avant-coureurs et encourager les gens à demander de l’aide.77,78Rectifier les idées fausses,79informer les gens des services de prévention du suicide et des services d’intervention existants80et éliminer les préjugés qui peuvent empêcher les gens de chercher de l’aide pour eux ou leurs proches.81,82,83Le site Web de CAMH contient de l’information pour aider les clients, les familles et le public en général à en savoir plus sur les problèmes de santé mentale. Ces publications reposent sur des pratiques exemplaires et ont pour but de sensibiliser les gens, de réduire les préjugés et de faciliter la prise de décisions éclairées.84En outre, la CMHA offre des ressources en ligne pour éduquer le public aux problèmes de santé mentale et aux préjugés.85L’Ontario Association for Suicide Prevention offre des documents d’information et des listes de services visant la prévention du suicide. 86  
Aide à la décision : Faire connaître les outils de dépistage et d’évaluation des risques pour les populations à risque élevé de maladie mentale et de dépendance.87,88,89Utiliser des lignes directrices cliniques fondées sur des données probantes90,91,92pour le dépistage et le traitement précoces des problèmes de santé mentale et l’évaluation des comportements suicidaires dans différents établissements, dont les cabinets de soins primaires, les salles des urgences et les centres de santé communautaires.93,94Renforcer la formation des fournisseurs de soins primaires associée au diagnostic de la maladie mentale et aux interventions appropriées.95,96,97     Provider
Participation des patients : Assurer l’intervention communautaire après un suicide. Se concentrer sur les groupes touchés par les comportements suicidaires, y compris les personnes qui ont tenté de se suicider et risquent de recommencer. Inclure des groupes de thérapie et de soutien pour les personnes proches d’une victime de suicide, qui sont sous le choc. Ces mesures sont particulièrement importantes dans les communautés des Premières Nations, où les suicides ont tendance à se succéder.98   Provider
Perfectionnement professionnel : Encourager une médiatisation responsable. L’adoption de lignes directrices sur la façon dont les médias traitent l’information sur les suicides pourrait éviter les calques. L’Organisation mondiale de la santé et l’Association des psychiatres du Canada ont établi des stratégies pour encourager la mise en œuvre de pratiques exemplaires pour la déclaration des suicides, prôner une attitude de non-renforcement à l’égard du suicide et éduquer le public sans accroître la stigmatisation envers les personnes en proie à des problèmes de santé mentale.99,100   Policy  
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